samedi 18 décembre 2021
Angel Teruel
lundi 13 décembre 2021
Télévision (2)
vendredi 26 novembre 2021
Retour en image sur la corrida de Pedraza de Yeltes à Mont-de-Marsan
Toute la toreria de Domingo Lopez Chaves face à Jacobo, le quatrième. Classe et facilité dans un début à l'estribo; belle illustration du verbe se croiser (on notera les dégats du costume après une sérieuse cogida); naturelle en courant la main.
Alberto Lamelas fut le triomphateur du jour. Il fit preuve d'un engagement total durant toute la course et donna de magnifiques naturelles.
NB : Il faut, bien sûr, pour mieux les apprécier, cliquer sur les photos pour les agrandir.
jeudi 18 novembre 2021
Bilan 2021
Ma corrida rêvée
mercredi 27 octobre 2021
Deux films taurins : Nuestro tiempo et Dune
mercredi 20 octobre 2021
Aire-sur-l'Adour : novillada concours
Cette novillada
concours aturine à l’alléchant cartel, initialement prévue le 1er
mai, a bénéficié d’un temps magnifique mais a déçu par l’absence de novillo
suffisamment complet pour remporter le prix.
L’albaserrada de JOSE
ESCOLAR est magnifiquement présenté mais il montre des signes de faiblesse.
Trois piques malgré tout, la meilleure la dernière. A la muleta une charge
réduite, de peligro sordo. Carlos Olsina est pris sèchement sur une tentative
de naturelle et file sur ses propres pieds à l’infirmerie. Après intervention
médicale, il en ressortira en fin de course pour lidier le dernier novillo.
Artaban un burraco
de YONNET arbore fièrement son armure, son absence de morillo le rend en revanche plus modeste. Il
charge de loin au premier tiers pour deux piques en quatre rencontres (chiffres
qui s’expliquent par la maladresse honnête du piquero) sans toutefois insister
sous le châtiment. Il fait ensuite preuve d’une noblesse fade.
Le buendía de FLOR DE JARA est bien roulé mais court d’armure. Il fait une sortie de manso puis prend trois piques sans se livrer. La muleta convaincante de Manuel Diosleguarde révèle sa noblesse.
Ibarreño est un
santacoloma léger de l’élevage craulenque de TURQUAY. Il remate aux tablas puis
offre sur la première pique la meilleure poussée de l’après-midi, hélas !
il en sortira exsangue, comme annihilé par l’effort accompli. La deuxième pique
ne sera qu’une formalité mais le petit novillo reprend des couleurs au
troisième tiers où il aurait mérité un autre traitement que celui offert par Montero.
Le pedrajas de
L’ASTARAC est bien en chair mais sa motricité laisse à désirer, ce qui
l’empêche sans doute de donner toute sa mesure. Il a la chance de tomber entre
les douces mains de Diosleguarde qui le fera repartir au desolladero une
oreille en moins.
Le pupille du rare
élevage AGUSTINEZ (croisement Veragua-Santa Coloma) a été décalé en sixième
position afin de permettre à Carlos Olsina, sortant de l’infirmerie après
opération, de le lidier. Le novillo fait illusion à sa sortie et permet au
Biterrois une belle réception par véroniques et rebolera. Mais le novillo tire
vite le rideau : deux piques anodines et plus de charge au troisième
tiers.
Chez les novilleros
Manuel DIOSLEGUARDE (salut, une oreille) a fait excellente impression. Son
toreo classique, élégant, efficace lui donne quelques atouts dans la
perspective d’un passage au niveau supérieur.
Carlos OLSINA est
encore très vert et très maladroit. Son retour en piste après blessure et intervention
chirurgicale plaide en sa faveur.
Malgré une oreille
(de peu de poids), MONTERO a confirmé ce jour sa mauvaise temporada.
Cette novillada a connu
peu de réussite mais la formule du concours a permis d’en maintenir l’intérêt
jusqu’au bout.
lundi 4 octobre 2021
Parentis-en-Born (2)
dimanche 19 septembre 2021
Chasse
mercredi 15 septembre 2021
Peralta
mardi 14 septembre 2021
Villaseca de la Sagra
lundi 13 septembre 2021
Albacete
dimanche 12 septembre 2021
Retrouver l'Espagne
jeudi 19 août 2021
A propos de la novillada de Roquefort
mercredi 11 août 2021
Roquefort il y a 70 ans, resenã de la novillada du 12 août 1951
Parue dans le numéro 429 du 19 août 1951 de la revue Toros :
vendredi 30 juillet 2021
Novillada de La Quinta à Roquefort pour le 15 août
mardi 27 juillet 2021
Mont-de-Marsan : Madeleine 2021
mardi 20 juillet 2021
Tyrosse
mercredi 14 juillet 2021
Vic Fezensac 2021 (suite)
La journée de
dimanche a connu des moments de grande qualité, de ces moments rares et
précieux que nous offre la tauromachie lorsqu’une rencontre a lieu entre un
toro sérieux et un torero en pleine possession de ses moyens.
Corrida de Hoyo de la Gitana
Bonne surprise que
cette corrida de Hoyo de la Gitana, d’un trapio imposant, sérieuse,
brave (14 piques), avec un bémol : une faiblesse de pattes latente qui
empêcha certains toros de donner toute leur mesure et obligea à changer les 6
et 6 bis en raison de problèmes locomoteurs.
Ce jour, Lopez
Chaves connut une grande tarde, proche de la perfection. La lidia de son
premier Hoyo de la Gitana constitua un modèle du genre. Tout ce qu’il fit à ce
toro âpre fut précis, adapté, efficace. Pas un geste de trop, pas une passe
superflue, une faena courte, pour une domination totale sur un toro qui ne
demandait qu’à extérioriser sa caste austère. Une leçon de maître. Une oreille
après une demi-estocade. Le Salmantin récidiva face au quatrième, plus avenant.
Son sitio parfait, ses naturelles profondes soulevèrent l’enthousiasme du
public qui l’obligea à accomplir deux tours de piste après une mise à mort
laborieuse qui le priva de tout trophée. Grande journée de Lopez Chaves qui
restera dans la mémoire de tous les aficionados présents.
Avec un toreo
beaucoup plus superficiel, Manuel Escribano fit appel à son expérience
et à la variété de son jeu pour passer la rampe (salut, silence).
Adepte d’un toreo
répétitif et en ligne, Miguel Angel Pacheco passa totalement inaperçu.
Corrida de José Escolar Gil
Il y a des corridas
qui, comme les bons toros, vont a mas, ce fut le cas de celle-ci commencée dans
la fadeur et l’ennui et terminée par un grand triomphe.
Le petit ruedo
vicois avait bénéficié pour l’occasion d’un lot d’une présentation supérieure
qui en temps normal aurait été lidié à Madrid ou Pampelune. Mais les arènes de
Las Ventas tournent au ralenti et, en cette semaine de San Fermin, les rues de la
capitale navarraise restent désespérément désertes.
Les quatre premiers Escolar Gil ne
refusent pas l’appel des picadors (3 piques chacun) mais pêchent par leur fadeur au point de
permettre la sieste habituelle des jours sans toros. Il faut dire que de leur
côté les toreros n’aident pas.
Octavio Chacon est loin de son niveau
d’il y a quelques années, on le sent usé prématurément par les rudes combats
qu’il a déjà mené. Il laisse échapper les possibilités qu’offre, en particulier
à gauche, son second adversaire.
Manchero, le
cinquième, est un magnifique cardeno. Il prend trois piques en poussant de
verdad puis fait preuve d’une belle noblesse bien qu’entachée elle aussi de soseria.
Alberto Lamelas n’est pas l’homme de la situation. Sans sitio,
destemplado, le vaillant batailleur qu'il est ne peut en tirer profit malgré l’appui des tendidos qui l’avaient
affectueusement appelé à saluer en début de corrida en souvenir de ses exploits
accomplis en ce même ruedo.
Jusqu’à ce moment,
on peut dire que l’après-midi est un échec aussi pour les toreros qui n’ont
jamais su prendre la mesure de toros à contrestyle de ce cartel de guerriers.
Mais sort Cantador,
plus petit malgré ses cinq ans bien sonnés, qui va changer la donne. Trois
piques prises en brave pour lui aussi mais il possède en outre le nerf, la
codicia, l’alegria qui manquaient à ses frères et qui vont
donner du relief à ses charges répétées durant le troisième tiers. Gomez del
Pilar saura profiter de ce remarquable adversaire, en particulier dans
d’énormes séries de naturelles qui feront lever le public. Il arrête
judicieusement la faena après un léger accrochage sans laisser au toro le temps
de reprendre le dessus. Une entière, résistance du toro, deux oreilles pour
Gomez del Pilar et vuelta pour Cantador. Final heureux d’une feria plus que
jamais indispensable.