Cette novillada
concours aturine à l’alléchant cartel, initialement prévue le 1er
mai, a bénéficié d’un temps magnifique mais a déçu par l’absence de novillo
suffisamment complet pour remporter le prix.
L’albaserrada de JOSE
ESCOLAR est magnifiquement présenté mais il montre des signes de faiblesse.
Trois piques malgré tout, la meilleure la dernière. A la muleta une charge
réduite, de peligro sordo. Carlos Olsina est pris sèchement sur une tentative
de naturelle et file sur ses propres pieds à l’infirmerie. Après intervention
médicale, il en ressortira en fin de course pour lidier le dernier novillo.
Artaban un burraco
de YONNET arbore fièrement son armure, son absence de morillo le rend en revanche plus modeste. Il
charge de loin au premier tiers pour deux piques en quatre rencontres (chiffres
qui s’expliquent par la maladresse honnête du piquero) sans toutefois insister
sous le châtiment. Il fait ensuite preuve d’une noblesse fade.
Le buendía de FLOR DE JARA est bien roulé mais court d’armure. Il fait une sortie de manso puis prend trois piques sans se livrer. La muleta convaincante de Manuel Diosleguarde révèle sa noblesse.
Ibarreño est un
santacoloma léger de l’élevage craulenque de TURQUAY. Il remate aux tablas puis
offre sur la première pique la meilleure poussée de l’après-midi, hélas !
il en sortira exsangue, comme annihilé par l’effort accompli. La deuxième pique
ne sera qu’une formalité mais le petit novillo reprend des couleurs au
troisième tiers où il aurait mérité un autre traitement que celui offert par Montero.
Le pedrajas de
L’ASTARAC est bien en chair mais sa motricité laisse à désirer, ce qui
l’empêche sans doute de donner toute sa mesure. Il a la chance de tomber entre
les douces mains de Diosleguarde qui le fera repartir au desolladero une
oreille en moins.
Le pupille du rare
élevage AGUSTINEZ (croisement Veragua-Santa Coloma) a été décalé en sixième
position afin de permettre à Carlos Olsina, sortant de l’infirmerie après
opération, de le lidier. Le novillo fait illusion à sa sortie et permet au
Biterrois une belle réception par véroniques et rebolera. Mais le novillo tire
vite le rideau : deux piques anodines et plus de charge au troisième
tiers.
Chez les novilleros
Manuel DIOSLEGUARDE (salut, une oreille) a fait excellente impression. Son
toreo classique, élégant, efficace lui donne quelques atouts dans la
perspective d’un passage au niveau supérieur.
Carlos OLSINA est
encore très vert et très maladroit. Son retour en piste après blessure et intervention
chirurgicale plaide en sa faveur.
Malgré une oreille
(de peu de poids), MONTERO a confirmé ce jour sa mauvaise temporada.
Cette novillada a connu
peu de réussite mais la formule du concours a permis d’en maintenir l’intérêt
jusqu’au bout.
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