Le 22 septembre dernier, en votant à une large majorité une loi qui blinde les correbous, le parlement de Catalogne espagnole a fait un sacré doigt d'honneur aux animalistes. Vous pouvez retourner à vos salades, nous n'avons plus besoin de vous.
Il est maintenant clair pour tout le monde que les larmes versées sur les pauvres toros de corrida par le parlement catalan en juillet n'étaient que des larmes de crocodile. La corrida devait être prohibée uniquement parce qu'elle symbolise la culture espagnole. Les correbous qui, eux, sont présentés comme authentiquement catalans sont autorisés. Cette catalanité aux relents nauséabonds est en droit d'inquiéter le citoyen autant que l'aficionado. Elle ne me dit rien qui vaille et c'est sans états d'âme que je boycotterai cette partie de la Catalogne le jour où les corridas auront été définitivement supprimées de son territoire.
Le paradoxe dans cette histoire c'est que si l'on en croit les expériences du professeur Juan Carlos Illera le toro brave ressent très peu la douleur durant sa lidia dans l'arène en raison des endorphines qu'il produit pendant le combat, alors que toutes les situations de stress liées au transport et à la contention sont les moments où il souffre le plus.
mercredi 29 septembre 2010
dimanche 26 septembre 2010
Manœuvres
Les toreros ne perdent pas le nord. A la suite de la prohibition catalane, les matadors de toros ont demandé une audience à la ministre de la Culture Ángeles González-Sindi (aux dernières nouvelles ce serait pour le jeudi 30 septembre). En cette période troublée pour la corrida, leur revendication principale serait de faire passer les affaires taurines de la tutelle du ministère de l'Intérieur à celle du ministère de la Culture!
Un vieux projet qui tient à cœur aux matadors, au mundillo ainsi qu'à leurs plumitifs. Et pour cause... On imagine les turpitudes que pourrait autoriser un tel transfert de compétence en particulier en ce qui concerne la présentation des toros et le rôle des présidences...
Et l'on est consterné d'apprendre que le PP, si prompt ces derniers temps à défendre la corrida, demande lui aussi à ce que la loi de 1991 soit changée dans le même sens.
Moralité : L'aficion est un combat permanent; dès qu'elle est en position de faiblesse - et c'est bien le cas en ce moment - les loups pointent leur nez, aussi bien ceux qui viennent de l'extérieur que ceux, plus démoniaques, de l'intérieur.
NB A lire le texte de Carlos Crivell El delicado momento de la fiesta de los toros sur son excellent site Sevillatoros.
samedi 18 septembre 2010
Blogs de ganaderias
Parmi les blogs taurins, voici la famille des blogs directement liés à l'élevage du toro; tous très intéressants pour les aficionados qui, comme moi, vivent très éloignés des réalités du campo bravo.
Deux français :
Ganaderia Meynadier
Ganaderia Finca Blanca
Quatre espagnols où l'on voit que le sang coquilla est particulièrement bien représenté :
Los coquillas de Cifuentes
Coquilla de Sánchez Arjona
Historia de una vida (Puerto de San Lorenzo)
Ganadería Los Maños
Un blog qui part à la recherche des restes de caste jijona :
Casta Jijona
Enfin le blog de Fabrice Torrito, mayoral français du prestigieux élevage andalou Marquis de Albaserrada :
Les carnets du mayoral
Deux français :
Ganaderia Meynadier
Ganaderia Finca Blanca
Quatre espagnols où l'on voit que le sang coquilla est particulièrement bien représenté :
Los coquillas de Cifuentes
Coquilla de Sánchez Arjona
Historia de una vida (Puerto de San Lorenzo)
Ganadería Los Maños
Un blog qui part à la recherche des restes de caste jijona :
Casta Jijona
Enfin le blog de Fabrice Torrito, mayoral français du prestigieux élevage andalou Marquis de Albaserrada :
Les carnets du mayoral
mercredi 15 septembre 2010
Nettoyer sa voiture un dimanche après-midi du mois de septembre
On est plein de mauvaises pensées, on espère secrètement que ce sera minable. Normal puisqu'on n'y est pas, puisqu'on a choisi de ne pas y être... Mais un doute sournois s'insinue, c'est peut-être aujourd'hui qu'il fallait y être. Les heures s'égrènent, on nettoie sa voiture, on arrose son jardin, on coupe quelques fleurs fanées, on essaie de prendre un livre mais on n'a pas la tête à ça.
Et puis le résultat brut dégringole du net, un déluge de trophées. On se rassure aussitôt, c'était à Dax ça veut rien dire. On sait bien que les Dacquois sont depuis longtemps de drôles d'alchimistes maîtres dans l'art de faire passer un spectacle médiocre pour une corrida triomphale... Oui mais Morante deux oreilles. Là ça titille, ça fait même un peu mal...il faut savoir vraiment. Alors on téléphone à un ami sûr, un compañero d'afición. Il y était lui et le couperet tombe : c'était bien, les toros bien présentés, quelques uns avec de la caste, et les naturelles de face de Morante, les plus belles depuis Manolo Vazquez...Et dire que pendant ce temps on passait l'aspirateur dans sa voiture... comme un vrai con!
lundi 13 septembre 2010
Luis Antonio Vallejo "Pimpi"
"Si je n'avais pas été peintre, j'aurais aimé être un bon picador" déclara un jour Pablo Picasso.
Un bon picador, c'est ce qu'aura été Luis Antonio Vallejo "Pimpi".
Pour toutes les grandes piques qu'il a données mais aussi hélas pour toutes celles qu'il ne donnera pas.
Pablo Picasso Picador (céramique) 1955
samedi 4 septembre 2010
Quelques photos de la novillada de Mont de Marsan - Saintperdon
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