mercredi 23 février 2022

Vic-Fezensac 2022 : les cartels

 


Samedi 4 juin    
11h  novillada
Raso de Portillo
Cristian Perez - Diego Peseiro - José Rojo 

18h  corrida
Valdellan
Antonio Ferrera  -  Domingo Lopez Chaves

Dimanche 5 juin
11h  corrida
Baltasar Iban
Ruben Pinar - Javier Cortes - Damian Castaño

18h  corrida
Cebada Gago
Morenito de Aranda - Antonio Lamelas - José Cabrera (Alternative)

Lundi 6 juin
16h  corrida
José Escolar Gil
Octavio Chacon - Sergio Serrano - Gomez del Pilar

   Les cartels annoncés par le Club Taurin Vicois pour la feria de Pentecôte signent un retour à la normalité. Après deux années de perturbations, c'est un signe de plus qui incite à l'optimisme pour la temporada 2022. Je ne devrais pas écrire cela car depuis deux ans maintenant  mes propos toujours plein d'optimisme sont chaque fois  balayés par les évènements. La différence est peut-être qu'aujourd'hui les gens en ont assez de ce jeu absurde et que beaucoup ont compris que derrière le virus se cache un danger bien plus grand.
   On sait que 2020 n'a pas vu de toro fouler le ruedo vicois et que les corridas de 2021 se sont déroulées (avec succès) au mois de juillet. Cette édition 2022 signera le retour à cinq spectacles majeurs et à la date traditionnelle de Pentecôte. La normalité, on la trouve aussi dans la composition des cartels. Du sérieux dans le choix du bétail et des hommes. Ici il y a peu de place pour le glamour !
   On regrette bien sûr l'absence de la corrida concours, mais les organisateurs ont assuré que cette absence était circonstancielle et que la concours reprendrait sa place dans la programmation de la prochaine temporada. ¡Ojala!
   Le choix des élevages est des plus sérieux : encastes variés, ganaderias de bonne réputation toriste. Il ne faut sans doute pas s'attendre - à Vic comme ailleurs dans le Sud-Ouest - à une présentation aussi impressionnante que celle à laquelle nous avons eu droit l'année dernière. Les ferias espagnoles de première catégorie reprennent leur cours et le dessus des camadas leur est réservé.
   Du côté des hommes, le cartel étoile est le surprenant mano a mano du samedi entre Antonio Ferrera et Domingo Lopez Chaves. Il faudra y être. Pour le meilleur ou pour le pire ... Antonio Ferrera n'a pas foulé le sable vicois depuis 2008 où, devant de médiocres Adelaida Rodriguez, il était passé sans peine ni gloire. Lopez Chaves a marqué de son empreinte la feria de l'an passé. 
   On apprécie la présence de Morenito de Aranda, matador de grande classe. Morenito fait partie de ces toreros d'art dont les qualités ne sont pas soutenues par l'ambition de surpasser ses camarades. Sa carrière a, de ce fait, toujours été très irrégulière, mais qui pourrait le lui reprocher ?
   L'alternative offerte à José Cabrera qui s'était signalé à l'attention des aficionados l'an dernier lors de la bonne novillada de Raso de Portillo, pourquoi pas ? Mais le jeune almeriense ne s'est guère fait remarquer dans la suite de la temporada. Ce sera la seconde alternative octroyée dans les arènes de Vic et nous lui souhaitons plus de chance que n'en a connu Manolo Vanegas, le premier récipiendaire en 2017. On sait que celui-ci a vu sa prometteuse carrière brisée par un terrible accident lors d'un entraînement. Nous avons une pensée émue pour le jeune Vénézuélien aujourd'hui, semble-t-il, tiré d'affaire et qui devrait mener une vie quasi-normale mais qui reste perdu pour le toreo.
   Comment ? Morante sera à Azpeitia et pas à Vic ! On s'en remettra ... quoique Morante lundi devant les Escolar Gil, ça aurait eu de la gueule. Mais comme le disait El Gallo : "Lo que no puede ser, no puede ser, y además es imposible".

Toutes informations sur le site du Club Taurin Vicois.

vendredi 11 février 2022

A propos de l'affichage du poids des toros

    Le monde est étrange. On lit ou on entend parfois des récriminations contre l'absence d'affichage du poids des toros dans certaines arènes françaises de première catégorie. Mais comment ce poids pourrait-il être indiqué si les arènes en question ne possèdent pas de balance ? Or, à ma connaissance, aucune arène du Sud Ouest français n'en possède. En conséquence, tout affichage du poids du toro dans ces arènes est une fraude. Il procède de calculs qui relèvent du tripatouillage et qu'il vaut mieux ignorer.
   Les publics, même les moins connaisseurs, n'ont pas besoin de cet affichage pour juger le trapío d'un toro. La beauté, le sérieux, l'harmonie de l'animal soulèvent l'ovation sans qu'il soit besoin de consulter le chiffrage de son poids et, inversement, l'aspect chétif de certains bichos provoque une telle tempête qu'on a vu, il n'y a pas si longtemps, les organisateurs de Mont-de-Marsan se faire blackbouler à la suite de la présentation défectueuse d'un lot de Victorino Martin.
   Bien sûr, rien n'interdit aux arènes qui tiennent à donner le change du poids à leur public de se doter d'une balance et d'afficher le véritable poids des toros combattus, la pesée ayant été effectuée le jour de la course et en présence de la commission taurine, comme il se doit.
   En attendant : pas de bascule, pas de poids affiché. C'est une question d'honnêteté vis à vis du public.
















tablilla sin peso
photo tirée du blog Cárdenos y Jaboneros