jeudi 23 mai 2024

Vic-Fezensac : un excellent cru malgré la pluie (suite)


 
 
   Chez les toreros, les satisfactions furent moins nombreuses. 
   Étonnant Sanchez Vara, il aurait pu, en tant que chef de lidia, demander la suspension de la concours sans que personne ne s'en offusque mais, volontaire comme un débutant, plus sincère qu'en certaines occasions, il connut une tarde complète (vuelta, oreille), sachant tirer profit de la noblesse du Saltillo et de la mobilité du Veiga Teixeira. On le vit même, dans la boue, réaliser un quiebro cité depuis une chaise !
   Le Colombien Juan de Castilla toréa avec sitio et aplomb, donnant le sentiment qu'il avait les moyens techniques et animiques de se faire une place dans la profession. Il coupa l'oreille du Pagès Mailhan avant de partir pour Madrid où l'attendait en soirée deux Miura. Joli coup de pub de son apoderado !
   Luis Gerpe coupa l'oreille du dernier Dolores Aguirre pour un formidable coup d'épée. Celui-ci possédait une corne gauche pour faire un malheur que son matador n'exploita que partiellement ce dont on ne lui tiendra pas rigueur quand on sait le peu que ce garçon a toréé depuis son alternative.
   Il faut dire un mot de Roman. Dans la catégorie des toreros malchanceux, celui-ci occupe une place privilégiée. Il a déjà subi plusieurs très graves blessures qu'il a toutes surmontées comme l'a montré son actuation magistrale à Las Ventas il y a quelques jours. On ne peut que souhaiter qu'il en soit de même pour celle-ci et lui donner rendez-vous pour une ovation de gala dans l'arène vicoise lors de la feria 2025.
   Avec trois oreilles coupées, Morenito de Aranda est le grand triomphateur de la feria. Il fut un chef de lidia parfait durant toute la course et sut dominer les trois toros qu'il tua, en particulier celui qui blessa Roman dont il fallait se méfier comme de la peste; il tira parti avec maetria du formidable Saltacancelas dans une faena qui enthousiasma les gradins. Morenito est entré dans le cœur des Vicois.
 
   Il faut maintenant en venir aux déceptions.
   Une constatation (et un regret) tout d'abord : la caste s'est affinée chez Raso de Portillo, on ne voit plus les massifs et puissants novillos qui avaient mis le feu aux arènes de Parentis il y a quelques années.
   Nous avons parlé des Cuadri de leur tendance de toujours à s'immobiliser et de l'espoir que représente Trastero, le premier toro du fer lidié samedi, dans la lutte contre cette immobilité qui est un combat permanent dans l'élevage. Fernando Robleño n'est jamais parvenu à dominer ses charges fougueuses mais exemptes de venin. Dommage ! Il parvint parfois, en revanche, à allonger la charge du retors quatrième.
   Esau Fernandez a beaucoup toréé ces dernières années dans les arènes de troisième catégorie, il y a visiblement peu appris car il s'est montré très insuffisant dans tous les domaines à ses deux adversaires. Le public vicois le lui fit savoir.
   Examinons maintenant le cas El Rafi. Tout d'abord c'est un torero d'une grande élégance ce qui est une qualité en tauromachie, mais il se trouve que cette qualité n'est pas de celles qui font partie de l'idiosyncrasie vicoise. Premier handicap. Surtout si elle n'est pas accompagnée d'un état d'esprit de combattant. Que l'on pourrait désigner en des langages divers : aller au charbon, être batailleur, se croiser, charger la suerte. Toutes choses qu'El Rafi n'a jamais vraiment faites. Deuxième handicap.
   Enfin, les accidents de la course (blessure de Roman, interruption et attente d'une heure) n'étaient pas ce que peut rêver de mieux un jeune torero qui se présente à Vic pour se trouver dans les meilleures conditions. Troisième handicap. 
   Le résultat sera une après-midi négative pour le Nîmois qui n'a jamais vraiment su prendre la mesure des trois toros qu'il a tués dont deux au moins offraient de réelles possibilités. El Rafi à Vic : une erreur de casting comme la plaza gersoise en connait de temps en temps.

   Je ne voudrais pas terminer ce petit bilan sans rappeler l'importance des cuadrillas qui contribuent lorsqu'elles font correctement leur travail à donner à la lidia toute sa saveur et toute sa vérité.. Comme chaque année, certains picadors, certaines cuadrillas ont failli alors que d'autres ont été remarquables de courage et de pundonor, en un mot d'aficion, en particulier lors de la corrida concours dans des conditions de lidia extrêmes. Mentionnons ceux qui furent les plus en vue.
Pour les picadors :
Pepe Aguado
Juan Antonio Agudo
Antonio Garcia
 
Pour les banderilleros :
Ignacio Martin
Raul Cervantes
José Manuel Mas
Victor del Pozo
Mathieu Guillon
João Pedro Pacheco
Francisco Javier Tornay
Marcos Prieto



Photos : cette photo de Juan de Castilla au cinquième toro est un bon témoignage sur l'état de la piste durant la concours (Laurent Bernède)
              Gomez del Pilar, mal servi le jour des Cuadri, ne put que montrer ses bonnes intentions (Velonero)

mercredi 22 mai 2024

Vic-Fezensac 2024 : un excellent cru malgré la pluie


 
   Que, malgré un temps continuellement frais et pluvieux, tous les spectacles prévus aient pu avoir lieu constitue la première réussite de la feria. Ce fut un petit miracle pour la corrida concours du dimanche matin donnée sous une pluie continuelle. L'autre réussite réside dans l'excellente présentation de tous les toros et dans l'intérêt que quasiment tous présentèrent au cours de leur lidia. Le point noir fut bien sûr la terrible cornada de Roman le lundi. Ce type d'accident est certes inhérent à la fiesta brava mais la vision du matador valencien suspendu d'interminables secondes à la corne de Segoviano comme à un crochet hantera le souvenir de tous les spectateurs du jour. 
   Nous ferons un bilan de cette feria en deux parties : les satisfactions d'une part, les échecs et déceptions d'autre part.
   
   Petite mais bien faite, très typée santacoloma, la novillada de Raso de Portillo a été brave et noble. Elle aurait dû retourner au desolladero avec quelques oreilles en moins, ce qui, et c'est fort dommage,  n'a pas été le cas.
   Les toros de Cuadri, tous de trapío imposant, auraient pu sortir sans problème à Madrid. Le premier autorisa tous les espoirs car il conserva jusqu'à la fin une mobilité et une vivacité remarquables. Ah ! si chaque lot de Cuadri pouvait compter quelques exemplaires de la sorte ... la ganaderia retrouverait facilement sa place au premier plan. Ce fut hélas le seul de la tarde à montrer cette volonté permanente d'en découdre que l'on pourrait appeler bravoure, les autres, à l'habitude : tardos, aplomados, de charge limitée.
   Dimanche matin, heureusement, les toros de la corrida concours eurent tous de l'intérêt à l'exception du Palha, ce qui permit au public d'aguanter trois heures de course sous la pluie. Passons-les brièvement en revue.
Le Saltillo, magnifique, brave et d'une noblesse pastueña.
La seule qualité du Palha était son aspect physique impressionnant, mais décasté, se dégonflant.
Le Prieto de la Cal, classique jabonero, bravito, noblote, de caste limitée.
Le Veiga Teixeira, très beau negro, très mobile mais manquant de fond.
Le La Corte fut celui qui poussa le mieux, con los riñones, aux trois premières piques. De manière surprenante, il rua au contact du fer à la quatrième. La bravoure reste un mystère ...
Sans être supérieur, Ranchero II de Pagès Mailhan (sorti cinquième pour cause de décollage d'avion) remporta le prix car il se montra le plus complet du concours. Une consécration pour les ganaderos camargais.
 

 
 
   Nous aimons les mansos con casta y poder de chez Dolores Aguirre mais la surprise du jour fut la présence dans le lot de deux toros braves et nobles : Carafea, le quatrième et Perdigon, le sixième. Ce dernier, magnifique castaño, garda,après quatre piques venant de loin, un bon recorrido au dernier tiers et possédait une excellente corne gauche. Il fut justement honoré d'une vuelta al ruedo et le mayoral fut appelé à saluer à l'issue de la course.
 

 
 
   Lundi, enfin, corrida santacolomeña de Los Maños. Tous les toros furent d'une grande mobilité avec un fond de mansedumbre qui les faisait s'ouvrir vers les barrières. Le quatrième, Saltacancelas, fit preuve, comme son frère du même nom vainqueur de la corrida concours en 2016, d'une bravoure remarquable à la pique, il eut ensuite une longue charge au troisième tiers. La vuelta al ruedo était justifiée mais il y avait eu auparavant une pétition d'indulto par quelques mauvais plaisants - il y en a à Vic ! - d'autant plus incongrue que le toro avait lui aussi montré son attirance pour les barrières.
   Pour en finir avec les points positifs de cette feria concernant le bétail on soulignera que tous les toros étaient magnifiquement présentés et que quasiment tous étaient suffisamment costauds pour supporter trois ou quatre piques. À ce sujet notons toutefois que toutes les piques ne se justifiaient pas. Il faut prendre garde à ne pas reproduire durant le premier tiers ce que l'on reproche au troisième : une longueur excessive qui finit par lasser le public.

(à suivre ...)
   
photos : un cuadri typique, le 2 Agorero (Velonero)
              Ranchero II de Pagès Mailhan, vainqueur du concours  (Laurent Bernède)
              Carafea, un brave Dolores Aguirre (Laurent Bernède)

vendredi 17 mai 2024

Mont-de-Marsan, les cartels de la Madeleine 2024

 

 
Mardi 16 juillet
21h30   concours landais

Mercredi 17 juillet
18h   corrida  
Puerto de San Lorenzo
Morante de la Puebla - Daniel Luque - Dorian Canton

Jeudi 18 juillet
11h   novillada non piquée

18h   corrida
Victoriano del Rio
Sébastien Castella - Gines Marin - Yon Lamothe


Vendredi 19 juillet
18h   corrida concours
Saltillo   -   Comte de La Corte  -   Dolores Aguirre
Peñajara   -   Flor de Jara   -   Yonnet
Fernando Robleño - Morenito de Aranda - Alberto Lamelas

Samedi 20 juillet
11h   novillada
El Parralejo
Tristan Barroso - Marco Pérez

18h   corrida
La Quinta
 Emilio de Justo  -  Clemente


Dimanche 21 juillet
18h   corrida
Victorino Martin 
Manuel Escribano - Joselito Adame - Borja Jimenez


Comme le veut la tradition du chef-lieu landais, un bon équilibre a encore été trouvé cette année entre corridas toristes et corridas toreristes.
Deux grands retours marquent cette feria. Celui de la corrida concours  dont la dernière édition remonte à 1995 et qui a longtemps été un moment fort de la Madeleine. Celui des toros de Victorino Martin dont le dernier lot paru en 2019 avait suscité un beau scandale en raison de sa présentation, ce qui avait provoqué la chute des précédents organisateurs (Marie Sara, Casas, Guillaume) et conduit à l'arrivée de l'actuel (Jalabert). Ce que l'on peut souhaiter c'est que la corrida finale de Victorino ne vienne pas sauver la feria du néant comme ce fut trop souvent le cas dans le passé mais qu'elle vienne la couronner... 
On regrettera toutefois l'absence des Pedraza de Yeltes qui, ces trois dernières années, ont assuré le succès de la partie toriste de la feria avec notamment des tercios de piques d'excellent niveau. 
Côté torero on se réjouira de la présence de Morante de la Puebla (magnifique cartel torero du mercredi avec Morante accompagné de Luque et de Canton) mais on déplorera l'absence de Juan Ortega, non seulement le Sévillan est un artiste incomparable mais c'est aussi le torero en forme de ce début de temporada. C'est à Bayonne qu'il faudra se rendre si on veut le voir dans le Sud Ouest cette saison.

mercredi 15 mai 2024

San Isidro 2024 : début de feria

 Madrid, début de San Isidro, 3 corridas, cartels inégaux. 
On a mis pour commencer deux des meilleurs toreros face à l'un des élevages les plus décastés de ces dernières années. Le second jour, El Fandi, toujours présent - et ce depuis plus de vingt ans - lorsqu'il s'agit de gâcher quelques bons toros. Enfin, dimanche, un des élevages qui produit les toros les plus braves face à trois toreros très modestes . 
Voilà qui est assez médiocrement conçu.

Vendredi. No hay billetes, temps parfait.
Morante de la Puebla et Diego Urdiales sont au cartel, difficile de faire mieux. Pour les toros on se prend à rêver d'un miracle car non seulement les Alcurrucén sont dans un piètre moment mais on sait qu'en bon nuñez ils sont très froids à leur sortie et donc totalement inadaptés au style de Morante qui manie sublimement la percale. Il va falloir que les planètes s'alignent et Afectuoso, le tambour major autorise tous les espoirs. Il est beau (comme tous ses frères du jour, majoritairement cinqueños), brave et noble. À ce moment, deux hypothèses se présentent. La naïve : ce toro est annonciateur d'un grand lot et donc d'une grande corrida. La réaliste : il va être le seul bon toro de la soirée et il échoit au troisième homme, Garcia Pulido qui confirme ce jour l'alternative. Bien sûr le réalisme a prévalu, Garcia Pulido n'a pas démérité (salut après pétition) mais une situation aussi favorable ne se représentera peut-être plus jamais dans sa carrière.
La corrida aura malgré tout deux moments cumbre qui resteront dans mes souvenirs. Le grand début de faena de Morante à son second. On ne peut toréer avec plus de dominio, d'empaque, d'art. Après cela l'Alcurrucén, vaincu, se refusa à charger. L'autre grand moment fut la manière dont Diego Urdiales, par véroniques parfaites et demi précise, amena le troisième toro à la seconde pique.
On se demande quel peut être l'avenir de la ganaderia d'Alcurrucen après le fracaso (un de plus) de ses toros. Cinq astados sur six totalement inadaptés à la lidia (moderne ou pas) puisqu'ils refusent la cape à leur sortie, fuient les picadors en ruant, ne chargent pas les banderilleros, possèdent dans le meilleur des cas quelques charges limitées et fades à la muleta.

Samedi. Grande corrida de Fuente Ymbro. Roman en maestro.
Une chose rare, exceptionnelle : une corrida complète. Six toros braves, mobiles, puissants, de surcroît con trapío  (tous cinqueños). Pour les toreros, une concentration de tous les instants nécessaire, pour le public un intérêt soutenu durant toute la tarde. Les trois et cinq difficiles, les quatre autres offrants de belle possibilités. 
Roman a toujours été un battant et un homme qui n'a pas froid aux yeux. Il a montré ce jour avoir acquis un niveau supérieur, celui d'un authentique maestro capable de construire des faenas sincères et dominatrices face à d'authentiques toros de combat. Son point faible a toujours été l'épée (voir ici) et au moment où il semble mieux dominer la suerte de matar (deux excellentes entières ce jour) voilà que la suerte le fuit. Ses estocades étaient contraires, signe de son engagement, mais on sait que leur efficacité est moindre et ses deux toros ont mis un temps infini (en raison de leur caste également) avant de tomber. Cela lui a sans doute coûté la salida a hombros mais la prestation du Valencien a frappé les esprits et il peut être considéré comme le triomphateur de ce début de feria.
Face à un toro de belle charge mais au coup de tête ravageur, Leo Valadez n'a jamais réussi à résoudre le problème ce qui le poussa à prendre, pour compenser, des risques inconsidérés - c'est tout à son honneur - mais qui lui valurent une première cogida sur une tentative inopportune d'arrucina, puis une seconde lors de l'entrée a matar. Il s'en sort miraculeusement avec une simple luxation de l'épaule.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, cela nous permis d'apprécier El Fandi sur un toro supplémentaire. À vrai dire, il ne faut pas enlever, à celui qui aurait pu devenir champion olympique, ses qualités. Il manie la cape avec efficacité et précision et donne des quites variés. Ses tercios de banderilles furent rondement menés et portèrent sur le public, j'ai noté un beau sesgo por fuera. Là où le bât blesse, c'est à la muleta, ce qui lui valut d'entendre trois fois le silence pour trois toros qui en d'autres mains auraient pu repartir avec une oreille en moins. Le soir, discutant dans une taverne taurine avec jeune néo-aficionado comme il y en a désormais beaucoup, j'eus la surprise de l'entendre me dire qu'il avait apprécié l'actuation d'El Fandi. Comme je lui en demandais les raisons, il me répondit très sérieusement : "C'est que El Fandi est de Grenade et moi aussi !" Rien à redire à un tel argument, très espagnol !
 
 

 

Dimanche. Braves Baltasar Iban face à une terna très modeste.
La modestie du cartel homme se nota dans l'affluence du public, deux tiers des étagères. Elle se nota aussi dans la médiocrité de certaines cuadrillas, très à la peine, et dans l'échec des matadors qui se montrèrent tous en dessous des possibilités offertes. Le Mexicain El Calita bénéficiera des circonstances atténuantes car il lidia les deux toros qui offraient le moins de possibilités. Pour Alvaro Alarcon, la situation est plus grave car malgré sa bonne volonté il rendit par deux fois copie blanche, en particulier face au très brave troisième Barberito, remarquablement piqué par Juan Francisco Peña.
Il n'avait pas échappé aux aficionados que figurait en cinquième position un certain Bastonito. Il fut au physique bien différent de son prestigieux ancêtre lidié par César Rincon en ces mêmes arènes il y a très exactement trente ans. Celui de ce dimanche était negro salpicado et très imposant avec ses 592 kilos, celui de 1994 était totalement noir et pesait 501 kilos. Déjà dans la cape de Francisco de Manuel il avait montré sa disposition à humilier. Placé à bonne distance il s'élança par deux fois fois d'un galop puissant vers la cavalerie pour un première pique poussée à fond et une deuxième plus courte (ovation au piquero Luis Albert Parron). Ses premières arrancadas à la muleta eurent un son extraordinaire. De Manuel l'attaqua à genoux puis, debout, il donna une émotionnante série à droite suivies d'excellentes naturelles. La faena baissa ensuite  cruellement de ton, le Madrilène ne trouvant plus le bon rythme ni le bon sitio pour redondear son travail. Tout cela se termina donc par un simple salut pour le matador et une forte demande de vuelta pour Bastonito, arrastré sous une grande ovation. Illustration d'une tarde durant laquelle les toros surpassèrent les toreros.

Venir à Las Ventas c'est s'immerger dans un public particulier. On a beaucoup glosé sur le renouvellement des générations. On voit désormais sur les travées de Las Ventas énormément de jeunes gens qui n'ont pas - et ne peuvent avoir - les mêmes compétences que les aficionados plus anciens. Lorsqu'il ne se met pas le reste de la plaza à dos par son manque de respect et ses jugements excessifs, le tendido 7 peut servir de guide à cette nouvelle aficion. En tout état de cause le public de Madrid reste un élément majeur dans le déroulement du spectacle. Il est souvent bruyant et inattentif lorsque rien d'intéressant ne se passe en piste mais sa capacité à réagir, à s'enflammer lorsqu' advient quelque chose de remarquable fait naître une émotion propre à ces lieux et donne à chacun l'impression d'être partie prenante de cette grande liturgie qu'est parfois la corrida..




Photos : Barberito à la pique
              Bastonito à l'apartado (n° 35, à droite)

vendredi 3 mai 2024

Toros en Gironde

 
 
Dimanche 2 juin 2024
 
11h   novillada non piquée
La Espera
Leo Pallatier - Julio Mendez
 
17h   novillada
Jalabert - La Golosina
Jarocho - Tristan Barroso - Tomas Bastos
 
 

 


Samedi 22 juin 2024

18h   corrida
Robert Margé
Uceda Leal - Adrien Salenc "Adriano" - Dorian Canton