Quelle bouche d'ombre
ouvre les battants
du toril
et comment nommer
la fureur aveuglée
qui jaillit
bête ou fauve
fils ou frère
du vieux Minotaure
on ne sait au fond de soi
à quel mystère
se raccorde le trouble, le désir
le vertige
André VELTER
Qui peut redire
à l'heure de jouer sa vie
les reins cambrés
et le regard second
ce que confiait José Tomás
à l'éclat des arènes
Quand je torée
j'oublie mon corps
à l'hôtel
André VELTER
Ces poèmes sont extraits de Tant de soleil dans le sang d'André Velter, un livre- récital avec Pedro Soler et sept poèmes-tracts avec Ernest Pignon-Ernest, qui vient de paraître aux éditions Alphabet de l'espace.
Le livre est accompagné d'un dvd dans lequel André Velter dit ses poèmes en résonance avec la guitare toute de rondeur et de finesse de Pedro Soler. L'Espagne en est le fil conducteur avec l'évocation de la tauromachie, de Federico Garcia Lorca et de l'Andalousie.
C'est tout simplement magnifique et ça vous laisse un muy buen sabor de boca qui dure encore le matin quand vous vous réveillez.
2 commentaires:
De verdad
bruno
merci.
je cours sortir l'acheter et on en reparle.
ludo
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