Alvaro DOMECQ "TORRESTRELLA" : Des cornes très courtes laissant planer un doute sur leur intégrité. Le premier, une teigne, un des rares toros que j'aurai vu mettre Enrique Ponce en difficulté. Le quatrième, le plus beau, fait une sortie tonitruante, puis se fracasse les vertèbres en sautant à la poursuite d'un peon qui se réfugiait derrière le burladero. Finalement un lot assez conforme à ce qu'écrit Alvaro Domecq dans son bouquin : un peu de caste, de la race (le troisième) et beaucoup de noblesse qui tourne vite à la soseria sans intérêt (les deux derniers).
Velonero, le sobrero cinqueño de CHARRO DE LLEN, était sans doute un frère du grand toro du même nom sorti à Vic il y a deux ans. Il fit une sortie de toro corralero, puis se révéla au cheval en provocant deux batacazos, mais il ne tint pas la distance au dernier tiers refusant vite tout combat en se réfugiant au toril.
Novillada de BUCARE : Bien présentée, avec la variété de la caste santacoloma qui fait que l'on peut passer, dans un même lot, voire chez un même animal, d'une grande noblesse à la difficulté du toro qui semble avoir tout compris du jeu qu'on lui propose.
LA QUINTA : le sommet de la feria, peut-être de la temporada dans le sud-ouest. Frasquito, qui ouvrait le ban, sera honoré d'une vuelta al ruedo. C'est un magnifique cardeño typique de la casa. Paradoxalement, il fait une véritable sortie de bœuf de labour, marchant tranquillement, reniflant, refusant d'entrer dans les capes. Mais tout change dès qu'il est confronté au picador : une première pique, avec chute du cheval, suivie de deux autres sous lesquelles il pousse en brave. A la muleta beaucoup de fixité et de la noblesse sur les deux cornes. L'autre toro de l'après-midi sera le dernier, moins en vue à la pique, mais d'une noblesse pour chanter le toreo. Hormis le 5 en retrait, les autres d'un haut niveau avec leur pointe de noblesse (le 3) ou de sournoiserie encastée (le lot du Fundi).
VICTORINO MARTIN : Où placer la barre pour les toros du sorcier de Galapagar? Doit-on se contenter de l'encierro de ce jour? Certes le lot est largement supérieur à tout ce qui se voit habituellement dans les corridas de la région (si l'on excepte certains sommets comme les Escolar Gil de Vic ou les La Quinta ici même). Il y eut en particulier deux très bons toros : le premier, brave et noble, le cinquième, très encasté, à la charge puissante. Mais le reste est bien moyen. Et, en fin de compte ce qui m'a le plus déçu, c'est la présentation. Bien sûr le type est magnifique, mais l'ensemble affiche un très net manque de présence physique, certains exemplaires ayant la taille d'un top model plutôt que d'un toro de combat. Avec, en outre, des cornes qui parfois se détériorent rapidement. Je suis loin d'être partisan du toro grand et gras, mais l'inverse a ses limites et ce qui est acceptable en novillada ou dans un pueblo l'est moins dans une arène comme Mont de Marsan.
un novillo de Bucaré
1 commentaire:
Avec ta permission mon analyse sera moins exhaustive d'une part par méconnaissance ,d'autre part car las je n'ai pas vu tous les spectacles.
Donc,oui les Miuras avaient les cornes escobillées,faut y voir une manoeuvre douteuse affirmation que je franchirai pas car ils m'ont plu par leur comportement inherent " de la casa",les Ventorillos ne m 'ont pas brule la retine ,le soleil oui...et in fine Victorino s'engagerait il dans une voie commerciale et standardisee ,alors la je suis contre je n'ai jamais adherer a la mode er si c.n je suis c.n je reste.
J'espere que malgre un combat fraticide de l'aficion j'aurai l'occasion de te voir à Roquefort ou je retournerai ou aileurs.
un fuerte saludo
bruno
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