A cela s'ajoute un problème de pique. Puisque les organisateurs ont signifié leur mépris pour le tercio de piques, maestros et piqueros s'en donnent à cœur joie. Mises en suertes bâclées, pique unique interminable avec pompage, charcutage, cariocas. Efficacité garantie. Et un résultat paradoxal : quatre ou cinq toros braves rendus inutilisables par une mesure dont le but était précisément de favoriser le jeu des toros au troisième tiers. Il me semble pourtant que les toreros, s' ils savaient qu'une deuxième pique suivra impérativement, seraient obligés de mesurer le châtiment lors de la première rencontre.
Et puis un jour vient la grande corrida. De beaux et bons toros de La Quinta. Des toreros con pundonor. Des lidias justes. La réconciliation du public avec sa feria.
Du coup, je vends ma place pour la corrida de Ventorrillo. Voir les vedettes couper des oreilles ne m'intéresse plus. Je veux rester sur le buen sabor de boca des La Quinta jusqu'à la corrida de Victorino.
Finalement, dans l'emportement d'une feria réussie, tout s'achève sur un peu de triomphalisme (oreilles après estocades défectueuses, salida a hombros inopportune du mayoral de Victorino).
1 commentaire:
"Rapidos "synonyme de premier tiers en jargon du Con qui Choque,oui le tercio de varas a été sur les trois corridas que j'ai vu un ersatz,un fac simile de ce que l'aficion attend desesperement et farouchement.
Je n'etais pas a la corrida de la Quinta mais les contrefaçons nous n'en voulons pas et plus,la junta aficionada n'a pas ete dupe
de ces fins de soldes.
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