Samedi : Parentis, plat de résistance
Pari osé que celui de la novillada-concours et au final une belle réussite, devant une arène comble.
Des novillos parfaitement dans le type de leur encaste. Absolument magnifiques le Partido de Resina (como no), Prieto de la Cal (precioso jabonero claro) et Salvador Guardiola (noir au poil luisant). Grande ovation pour les trois à la sortie du toril.
Tous les novillos prirent trois à quatre piques après avoir été, en général, remarquablement mis en suerte.
Somptueuse sortie de toro encasté pour le PARTIDO DE RESINA qui prit les piques avec alegria mais sans réellement pousser. Bronco à la muleta.
Le PRIETO DE LA CAL eut lui aussi une sortie tout feu tout flamme, puis il poussa par à coup sous le fer et se montra difficile au troisième tiers.
Le MORENO DE SILVA, cárdeno, fit preuve de bravoure et de noblesse. Il fut même pastueño dans la muleta de Francisco Pajares. A lui le prix au meilleur novillo.
Mais l'exemplaire de Salvador GUARDIOLA l'aurait mérité tout autant. Il ne fut pas économisé aux piques ce qui ne l'empêcha pas de charger jusqu'au bout au dernier tiers. Il était porteur de la bonne caste des Villamarta qui, chez les toros du même fer, est, à mon avis, trop souvent étouffée par un excés de poids.
Manso, le pupille colorado d'Alonso MORENO.
Enfin, le COQUILLA DE SANCHEZ ARJONA, à l'armure discrète, montra bravoure et noblesse atténuées par trop de soseria.
Chez les hommes, Daniel MARTIN actua en vrai novillero, vaillant, opiniâtre même, jusqu'à la cogida, mais brusque dans le maniement des leurres et fatal à l'épée.
Julian SIMON, discret en tout.
Francisco PAJARES m'a semblé être un imitateur de José Tomas. Il va même jusqu'à cultiver une certaine ressemblance physique, avec chevelure ad hoc. Il en a aussi - ce qui est plus intéressant - la douceur et le temple. Par ailleurs, piètre estoqueador.
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