"Despacio, como planean las águilas seguras de sus prisas. Despacio, virtud suprema del toreo. Despacio, como se apartan los toros en el campo. Despacio, como se doma un caballo. Despacio, como se besa y se quiere, como se canta y se bebe, como se reza y se ama. Despacio."
Sur le poids des toros :
"Qu'il soit entendu que, en ce qui concerne les toros, le poids, pour moi, tient moins d'importance que le trapío, l'estampe du toro brave." (19 El peso y el trapío)
"Cet excès de kilos, maintenant que sont combattus des toros de 600 kilos et plus, conduit à ce que les toros deviennent aplomados, se transformant en gigantesques blocs de marbre. Ce n'est pas qu'ils ne voudraient pas embestir; c'est qu'ils ne peuvent se déplacer durant quelques minutes sans s'asphyxier. Le toro ''regordío'' porte atteinte à la lidia que l'on désire, basée sur une suite de mouvements continus." (46 Los pastos, la alimentación)
Sur les toros qui tombent :
"La mission du ganadero aujourd'hui est de bannir en les envoyant à l'abattoir toutes les vaches qui accusent un manque de force... Les sementals, il faut les choisir avec de l'énergie et des forces si nous voulons annuler ce défaut qui est si important aujourd'hui dans toutes les ganaderias." (30 La selección)
"Parmi les toros qui ont la même alimentation, certains tombent et d'autres ne tombent pas; certains ont de la force et d'autres pas." (46 Los pastos, la alimentación)
Sa grande interrogation sur les rapports de la bravoure et de la suavité :
"Voici un danger qui nous guette à tous, dans ce compliqué et subtil monde des toros. Que le mot ''suave'' ait lors de la prueba du becerro plus d'importance que le mot ''bravoure''. Parce que, jusqu'à quel point noblesse et codicia pourront rester liées? jusqu'à quel point une suavité excessive et permanente ne peut affaiblir la bravoure? jusqu'à quel point un toro très suave commence à ne plus être un toro brave brave?" (33 La suavidad y la seriedad del toro)
Sur les toros qui grattent :
"Gratter le sol est considéré comme raison suffisante pour éliminer car cela dénoterait un manque de bravoure. Toutefois on voit des toros d'une classe et d'une bravoure extraordinaire qui, parfois, grattent le sol. Cela réduit les points dans un examen de bravoure, mais cela ne disqualifie pas, car il y a des toros qui, tout en grattant, font preuve d'une bravoure de très grande qualité." (32 La bravura en si)
Deux toros, récents vainqueurs des corridas-concours de Saint Sébastien et Vic Fezensac viennent corroborer cette opinion car tous deux, de grande bravoure, ont gratté durant leur lidia.
Enfin, sur la souffrance du toro, bien avant les travaux de Juan Carlos Illera :
"Je soutiens que le toro ne souffre pas ou souffre peu durant la lidia, si celle-ci s'effectue harmonieusement, de manière continue et sans laisser l'animal se refroidir.
La colère joue le role d'analgésique de la douleur et le toro est une poudrière de colère concentrée." (31 El secreto de la bravura)
NB traduction personnelle SGDG
1 commentaire:
Des précisions intéréssantes,des piqures de rappels pour écarter certains à priori et de poser la candidature du parfait aficionado.
Gracias Velonero
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