L' ŒIL CONTRAIRE
un regard sur les toros (y cositas mas)
mercredi 11 juin 2025
Vic 2025 : une feria médiocre (suite)
mardi 10 juin 2025
Vic 2025 : une feria médiocre
Les novillos de Prieto de la Cal, tous de belle prestance, ont fait preuve de mobilité et sont bien venus, de loin, à l'appel du piquero. Au troisième tiers ils demandent des faenas courtes. Face à eux, seul Jesus de la Calzada montra un bagage et un courage suffisant mais il fut à la peine à l'heure de vérité.
lundi 26 mai 2025
Tienta à Roquefort
Jules Dujols, élève de l'école Adour Aficion, avait le rôle ingrat mais instructif d'intervenir à la fin de chaque lidia après avoir pu cependant tirer profit du travail de qualité d'El Rafi.
jeudi 22 mai 2025
Madrid dix ans après, la sensation Fortes
La San Isidro bat son plein et par un étrange concours de circonstances se trouve entièrement télévisée et retransmise mondialement via internet par une modeste chaîne locale (TeleMadrid). L'aficionado éloigné et désœuvré en fait son profit.
jeudi 15 mai 2025
De Roquefort à Captieux
Belle initiative que cette semaine taurine avec en point d'orgue une tienta de deux vaches de la ganaderia d'Alma Serena conduite par le matador mexicain Isaac Fonseca qui arrivera tout auréolé de son succès madrilène face à Brigadier, grand toro de Pedraza de Yeltes..
mercredi 30 avril 2025
San Agustin : la feria del Aficionado (suite)
mardi 29 avril 2025
San Agustin del Guadalix
dimanche 13 avril 2025
Mont-de-Marsan les cartels de la Madeleine 2025
mardi 8 avril 2025
Novillada de Saintperdon au Plumaçon : Cid de Maria s'impose
Les torrestrellas portugais de la condessa de Sobral étaient dans l'ensemble bien roulés mais leur faiblesse endémique limita souvent le tercio de piques. Les meilleurs : le 3 très encasté, le 5 d'une belle charge sur les deux cornes.
L'alliance d'une vaillance téméraire et d'une insigne maladresse fit passer au péruvien Pedro Luis un après-midi difficile. Morenito de Aranda, son mentor, a du pain sur la planche.
lundi 7 avril 2025
La corrida de Saint-Martin-de-Crau
La corrida de Saint-Martin-de-Crau (Thierry Wagniart)
Magnifique entrée hier dans les arènes de Saint Martin de Crau. Il faut dire que le temps se prêtait à repartir aux arènes pour attaquer une nouvelle saison taurine. Le temps et les fameux Albaserrada d’Escolar Gil prévus à l’affiche. Ils ne se bousculent pas au portillon les « valientes » pour se mesurer à ce type de Toro. Les écoles taurines ne vous préparent pas affronter ce bétail… déjà il faut s’y mettre devant, posséder un mental à toute épreuve…mais pas que ! Être prêt à affronter et à supporter ce regard vif qui scrute faits et gestes. L’Escolar apprend vite ce qui rend son combat très difficile. Avec eux, pas de faena moderne, la « ligazón » se fait rare… mais on peut triompher avec ces Toros, pas souvent, mais on peut.
Alberto Lamelas, le « taxi driver » madrilène est sorti sur les épaules de ses fans après avoir été un chef de lidia remarquable, indispensable pour ce type de course. Je l’ai trouvé plus posé, plus technique que d’habitude, tout en maîtrisant les idées malsaines de ses deux « cárdenos ». L’envie est toujours présente et l’expérience des courses dures lui permet de se sortir de sacrés guêpiers. Coup de chapeau à lui.
On pourra reprocher beaucoup de choses au torero français Maxime Solera, son inexpérience, ses approximations, mais franchement, la série de naturelles profondes, pures qu’il nous a offerte aujourd’hui mérite tout le respect du monde et l’oreille qu’il a coupée. Preuve que le garçon sait toréer. Ce torero mérite plus d’opportunités dans l’avenir…dans ce créneau de corrida dure où il peut se faire une place.
À la lecture du cartel élaboré par ces passionnés du Toro de Saint Martin, la présence sur l’affiche du torero de Jerez, Cristobal Reyes, m’avait surpris, interpellé. Mais c’était surtout le mot « inquiétude » qui prédominait dans mon esprit… et à juste titre.
Hier le torero est passé à côté d’une catastrophe évidente. On aurait pu vivre un drame. Et là j’en veux un peu à son entourage et à l’organisation qui l’ont embarqué dans une galère qu’il n’avait nullement les moyens d’affronter.
Bon finalement, tout le monde rentre au bercail indemne, Escolar Gil maintient son rang ( en attendant les sorties de ses « cárdenos » à Madrid, Pamplona et Mont de Marsan ainsi qu’une novillada très attendue à Roquefort), ses Toros ne laissent pas indifférent.
Petite anecdote du jour : pour la première fois de ma vie, j’ai vu et entendu un président d’une corrida, prendre son micro à la fin de la lidia du premier toro et nous expliquer que si l’on voulait des oreilles il fallait se manifester ! Voilà ! Sur le coup je me suis pincé pour m’assurer que j’étais bien à St Martin de Crau … j’y étais bien, et d’ailleurs on y reviendra avec plaisir.
wT