jeudi 22 septembre 2022

Guadalajara

 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dimanche 18 septembre 2022   Guadalajara  Plaza de toros municipal Coso de las Cruces
très beau temps
media entrada
 
Cinq toros de San Martin et un (3è bis) de Carmen Valiente (con trapío, de charge limitée) pour Sanchez Vara (silence, une oreille), Sergio Serrano (silence, silence) et Roman (salut, trois avis et bronca).
 
On ne pénètre pas dans les arènes de Guadalajara sans une pensée pour Ivan Fandiño qui avait trouvé dans la ville et la région proche La Alcarria une seconde patrie. La porte principale a été rebaptisée à son nom et, dans les couloirs de la plaza, des affiches rappellent sa présence ici.
Le lot prévu d'Adolfo Martin avait été refusé par les vétérinaires pour manque de poids  et remplacé par un très bel encierro de San Martin. Hélas, le ramage ne correspondit pas au plumage. Certes ils poussèrent en général sous la pique mais leur comportement face aux leurres laissa grandement à désirer. Déjà face aux capes plusieurs d'entre eux stoppèrent leur charge dès la troisième ou quatrième passe. A la muleta, à l'exception du quatrième de charge correcte, ils se montrèrent réservés, de nul recorrido. Le sixième une véritable alimaña.
Sanchez Vara eut une bonne tarde. Il fit preuve de sobriété et d'efficacité dans toutes ses interventions, banderilla avec simplicité et sincérité et coupa l'oreille du seul San Martin potable après une entière tendida.
Face à un lot sans possibilité, Sergio Serrano se montra pesant à la mort.
Roman avait vu sortir un sobrero de Carmen Valiente à la place du titulaire entré en piste totalement ankylosé. Il profita de la petite charge de l'animal pour lui donner une faena adaptée mais mal terminée à l'épée. La lidia du sixième, d'un trapío magnifique, fut un chemin de croix pour tous. On regrettera le manque de professionnalisme du Valencien et de ses banderilleros face à un toro certes difficile mais que tout torero (certains plus que d'autres) est amené à rencontrer sur son chemin. La panique s'empara de tous. On piqua le toro une quatrième fois après la sonnerie, les banderilleros après deux harpons posés à l'unité renoncèrent à s'approcher du toro, obligeant le président à changer le tercio. Enfin, Roman tenta d'en finir en estoquant a media vuelta mais ne réussit à placer qu'une demi atravesada sans effet sur le morlaco. Il renonça après la sonnerie du premier avis et se contenta d'attendre par la suite le troisième avis libérateur. Le tout sous la bronca que l'on imagine.
 

1 commentaire:

christian a dit…

Roman m'inquiète.
Lui si vaillant et n'aillant peur de rien a perdu le sitio.
On oublie cette saison roman et on se reprend!!!