mardi 3 avril 2018
Arles
Samedi 31 mars 2018 amphithéâtre romain Arles
temps froid, vent fort
plein
6 toros de El Freixo pour El Juli (silence, silence), Juan Bautista (deux oreilles, deux oreilles) et Roca Rey (silence, silence)
Au lendemain des obsèques de son père Luc Jalabert, rejoneador, ganadero et ancien impresario des arènes locales, Jean Baptiste lui a rendu hommage de la meilleure façon qui soit : en toréant magnifiquement.
Tout au long de l' après-midi, l'Arlésien montra l' étendue de ses qualités : sitio remarquable et douceur dans le geste qui à la fois donnent confiance aux toros et les dominent. Il y rajouta un répertoire varié, plus "grand public" tel que séquences à genoux et toreo de proximité. L'épée fut moins précise mais l'élan du cœur du public et de la présidence lui permit un triomphe complet de quatre oreilles.
El Juli et Roca Rey, en butte au vent ou à la médiocrité des toros, restèrent, pour la circonstance, des compañeros parfaitement discrets.
Julian Lopez portait aussi ce jour le sombrero du ganadero puisque l'élevage El Freixo est sa propriété. Courts, ronds, terciados, discrets d'armure, ses toros auraient constitué un lot tout à fait acceptable dans une arène de deuxième catégorie mais Arles est, parait-il, de première... Au moral, très médiocres les 1, 3 et 4, meilleurs les 2, 5 et 6 mais tous, sauf le dernier, manquant de l'étincelle que donnent la caste et le poder.
Malgré un temps très antitaurin, le cartel étoile de la feria avait attiré la grande foule aux arènes et, si elle en sortit satisfaite, ce fut en raison de l'émotion suscitée par l'hommage réussi d'un fils à son père.
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