lundi 26 mars 2018

Vic Fezensac : les cartels 2018

Samedi 19 mai
11h.   novillada
El Retamar
Miguel Angel Pacheco - El Adoureño

18h.   corrida
Valdellán - Los Maños
Manuel Escribano - Sergio Flores - Manolo Vanegas

Dimanche 20 mai
11h. corrida-concours
La Quinta - Juan Luis Fraile - Pallarés
Vinhas  - Ana Romero  - Los Maños
Lopez Chaves - Pepe Moral - Tomas Campos

18h. corrida
Raso de Portillo
Octavio Chacón - Antonio Nazaré - Alberto Lamelas

Lundi 21 mai
17h. corrida
Pedraza de Yeltes
Curro Díaz - Daniel Luque - Emilio de Justo


   En comparaison avec ce qui se fait en d'autres terres taurines où domine top souvent la médiocrité du convenu, les cartels de la feria de Vic sont, comme chaque année, un havre de fraicheur et d'espérance pour les aficionados.
   Au niveau des ganadérias, les organisateurs ont mis en avant, cette année, l'encaste santa coloma avec les élevages de Valdellán, Los Maños et Raso de Portillo. En outre, la corrida-concours lui sera entièrement consacrée, ce qui nous vaudra de voir des raretés comme Pallares, propriété de la famille Benitez Cubero, ou Vinhas, les buendias portugais. On souhaite le succès à tous ces élevages car l'aficion a besoin d'eux pour sortir de l'uniformisation que le sang domecq a répandu dans les ferias actuelles.
   Après une ouverture en mode nuñez (novillos de El Retamar), la feria se terminera précisément par la présentation à Vic des domecqs de Pedraza de Yeltes. Une belle occasion de prouver que ce sang peut produire autre chose que les toritos sans âme qui accompagnent les figures dans leurs tournées estivales.
   On notera que les élevages de Dolores Aguirre et Palha, très satisfaisants l'an dernier, n'ont pas été reconduits, mais on sait qu'on  reverra un jour leur devise flotter sur le ruedo gersois.
   Du côté des hommes, on verra avec beaucoup d'intérêt les espoirs que sont Manolo Vanegas, Tomas Campos, Emilio de Justo et Sergio Flores. On sera dubitatif sur la présence d'Antonio Nazaré tout en se disant qu'avec la présence de Diego Urdiales et Paco Ureña les cartels eussent été parfaits. Mais, on ne le sait que trop, la perfection n'est pas de ce monde.


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