mercredi 11 avril 2018

Mont de Marsan : les cartels de la Madeleine 2018

mardi 17 juillet
concours landais

mercredi 18 juillet
Domingo Hernandez "Garcigrande"
El Juli - Juan Bautista

jeudi 19 juillet
matin : novillada sans picador

Jandilla
Juan José Padilla - Alejandro Talavante - Roca Rey

vendredi 20 juillet
La Quinta
Juan Bautista - Emilio de Justo - Thomas Dufau

soir : corrida portugaise

samedi 21 juillet
Nuñez del Cuvillo
Enrique Ponce - Sébastien Castella

soir : novillada piquée
Jean Louis Darré "Camino de Santiago"
Francisco de Manuel - El Rafi - Dorian Canton

dimanche 22 juillet
Dolores Aguirre
Octavio Chacon - Pepe Moral - Juan Leal 

   J'ai voulu mettre en avant quelques critères (parmi bien d'autres) sur lesquels on pouvait s'appuyer pour juger de la qualité et de la pertinence des cartels d'une feria importante telle que la feria de la Madeleine à Mont de Marsan ( cinq spectacles majeurs, arène de première catégorie). J'en ai choisi trois.
   - En premier lieu de bons cartels doivent offrir au public, dans chaque catégorie, ce qui se fait de mieux. Ce qui se fait de mieux  est aussi dans la majorité des cas ce qui est le plus cher (mais pas systématiquement : voir critère 3). Autrement dit, il s'agit de ne pas monter une feria au rabais.
   - Un second critère m'est apparu pertinent : ne pas commettre d'injustice. Il s'agit là d'un critère que le mundillo taurin n'a pas la réputation de tenir pour essentiel, raison de plus pour qu'il soit porté par les aficionados. Il faut engager ceux qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes l'année précédente. Et inversement ne pas réengager ceux qui étaient venus avec peu d"ambition ou les ganaderias qui ont déçu.
   - Enfin, il faut que les cartels soient en phase avec l'actualité. Avoir suffisamment de réactivité pour engager les hommes en forme, les jeunes qui tiennent leurs promesses et que l'aficion aura le désir de voir. C'est sans doute sur ce critère-là qu'un organisateur peut le plus faire preuve de sa compétence, voire de son talent.
   Il est bien évident que ces critères doivent être compris comme se fondant dans quelque chose qui les fédère : la spécificité de l'arène, son esprit.
   A l'aune de tout cela, chacun pourra juger de la qualité de la programmation de la feria 2018.
   Quant à moi je me bornerai à constater deux choses.
   D'une part, le deuxième critère, à savoir le respect d'une certaine justice, me parait cruellement pris en défaut en raison de l'absence d'Alberto Lamelas qui, deux ans de suite, s'est littéralement joué la vie sur le sable du Plumaçon.
   D'autre part, la possibilité d'engager des toreros nouveaux et talentueux se trouve considérablement réduite par la suppression de deux postes de toreros. Ainsi, ni Fortes, ni Alvaro Lorenzo (je cite ces deux toreros car leur qualité récemment exprimée à Madrid n'a pu échapper à Simon Casas, organisateur là-bas et ici) ne pourront défiler au Moun pour cause de mano a mano. Ce qui témoigne d'un déséquilibre entre le critère 1 (trop de figures) et le critère 3 (pas assez de nouveautés) ...

1 commentaire:

Rafael a dit…

Deux cartels, voir trois , alertent mon attention. La corrida de Jandilla quoique....quels Jandilla verrons nous ? Très bon cartel pour la Corrida de La Quinta avec les deux triomphateurs de ce fer en France l'an passé ( Bautista-Dufau)qui auront comme compagnon Emilio de Justo , ce dernier me paraissant indispensable dans toutes férias qui se respecte. Le cartel de La corrida de Dolores Aguirre est amputé d'un nom...on attend un triomphateur de Madrid...très bien ! mais alors , pourquoi ne pas attendre les résultats de Séville et Madrid pour compléter les deux Mano à Mano ? on nous présente ces cartels comme des évènements! l'évènement serait de transformer ces deux cartels avec des jeunes ( il y en a !) comme Lorenzo,Garrido,Fortes, Aguado. Ils y ont largement leur place. Pour Alberto Lamelas , mon petit doigt me dit que la date du 22 juillet est déjà retenue.Info à suivre bientôt....