jeudi 25 septembre 2008

Caida

Lancés par le tremplin des cornes
le picador
le cheval
et tous les caparaçons du picador et du cheval
montent
Babel fugace
qui sera tôt résolue
au pied de la palissade tonnante
en un tas sans voix
sans langue
empêtré dans son matelassage pluvieux

Michel Leiris

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est beau,mais cette voie choisie
est elle un hymne ou un constat de carence de la corrida ?