lundi 10 octobre 2022

Parentis : novillada Heste y Toros

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Il y eut un beau et bon lot de Los Maños. Des toros avec du chien, des sorties pleines d'allant et d'allure. De la bravoure au cheval (13 piques sans se laisser désirer, le 5 a poussé rudement, d'autres ont parfois simplement joué de la tête). Et au dernier tiers des comportements variés qui font tout l'intérêt des bonnes courses de l'encaste santa coloma. Alimaña le 5, de charges franches et soutenues les 1 et 4, noble mais vite sur la réserve le 2, avec beaucoup de son les 3 et 6 si l'on trouvait le bon terrain et le bon rythme.
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Solalito a des qualités : il banderille bien, il est appliqué, sérieux, vaillant, mais je l'ai trouvé en-dessous de ses bons adversaires du jour. En outre, son sérieux m' a semblé aujourd'hui confiner à la tristesse, pas un sourire, un manque total d'alegria dans ce qu'il entreprend. 
















De l'alegria, Marcos Linares en possède mais j'ai été étonné de le voir si vert alors que nous sommes en fin de temporada et que la saison dernière il a beaucoup toréé en non piquées. Le passage à l'utrero semble lui être difficile, il a toutefois laissé entrevoir beaucoup de qualités, en témoignent les excellentes véroniques données au 1 et les bonnes naturelles au 6.
 




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pas de chance pour Christian Parejo au sorteo  ce qui ne l'a pas empêché de faire grosse impression. Quelle classe et quel temple face à son premier adversaire ! Face à l'alimaña, qu'il dépêcha par ailleurs avec aisance, il n'hésita pas à se croiser à fond, seule solution pour s'en tirer à son avantage. 





4 commentaires:

christian a dit…

il me semblait bien que solalito ne tenait encore pas tout à fait la mer

Frédéric a dit…

Comme tu le disais fort justement, un des charmes de notre passion est que chacun peut avoir sa propre vision de la course vue. Personnellement, cette tarde ne m’a globalement pas satisfait, puisque qu’elle ressemblait plus à une corrida proposée cette année par La Quinta dans les Landes, avec un bicho fade, collaborateur et commode pour le torero qu’à une course torista. Pour moi, lorsqu’une novillada dite « torista » nous est vendue, elle doit être synonyme de combat et non de faena à rallonge stéréotypée, comme on en voit des dizaines par temporada. Cela n’a malheureusement pas été le cas, exception faîte des deux derniers novillos.

La nouvelle plaza de Parentis, avec sa couverture, nous a permis d’assister à une course un 1er octobre dans des conditions climatiques difficiles et ceci est un bon point. Cependant, il ne saurait occulter la tendance inquiétante prise depuis le changement de commission taurine. Avant, et ceci est très significatif, un prix était attribué à la meilleure pique. En 2022, c’est la meilleure faena qui est primée. Ce changement est tout sauf anodin.

Enfin son sérieux semble s’être évaporé dans les vapeurs des bodegas avoisinantes. Commençons par la faiblesse de la présidence technique, qui non seulement est arrivée tout sourire, comme si de rien n’était avec 10 minutes de retard, et qui, surtout, fut incapable d’imposer au 5ème novillo une rencontre supplémentaire avec le piquero, alors que la nécessité de celle-ci s’imposait de toute évidence aux yeux de tout aficionado un peu connaisseur. Notons aussi le laxisme inadmissible des alguazils, laissant sortir en toute impunité les piqueros dans le mauvais sens, au mépris du règlement taurin le plus élémentaire. Saluons cependant l’excellent travail du père de Gines Marin sur le 5ème bicho, seul piquero du jour digne de sa profession, car interrogeant longuement du regard le novillero pendant la pique sur la nécessité de sa prolongation et de sa force, placant ce dernier devant ses responsabilités et dont la sortie s’est comme par hasard effectuée dans le sens réglementaire.

Cette plaza, à laquelle nous devons des tardes torista historiques (Prieto de la Cal, Raso de Portillo etc…) était une garantie de sérieux pour tout aficionado a los toros. Visiblement une arène située plus au sud dans le même département semble avoir déteint sur elle. Dommage. Souhaitons que 2023 rétablisse son lustre d’antan.

christian a dit…

torista , torerista...
la fin de la temporada arrive et c'est dépité que je me rends compte que cette année , et pour la première fois , les hommes et leur parcours ont plus compté que les toros .
à quelques ganaderias près qui se comptent hélas sur les doigts d'une seule voire la moitié d'une seule main!
la faute à juan pedro? va savoir.

pedrito a dit…

Ah! Parentis en Born, placita de mes amours depuis que je l'avais découverte ces dernières années. Que de tardes passionnantes, éminemment sérieusesgrâce à l'aficion torista de la vaillante équipe de Serge VILLETORTE, et çà n'enlève pas la valeur de tous ceux qui l'entouraient.
Quand pourrai-je retourner dans cette arène si chère à mon cœur d'aficionado "talibano", comme disait avec humour notre ami Toni El Chofre?