eau et poids
Le processus de rumination et la digestion ruminale exigent au moins quatre parties d'eau pour chaque partie de matière sèche alimentaire ingérée et, en guise de curiosité scientifique, il faut ajouter que le contenu digestif, composé d'une quantité d'eau élevée (plus de 80%), arrive à représenter jusqu'à 20% du poids vif de l'animal. Un taureau de cinq cents kilos peut avoir plus de quatre-vingts kilos d'eau dans son tube digestif. (p.83)
faiblesse
Si les vaches font preuve d'une grande noblesse mais manquent de force, on dit que c'est parce qu'elles sont maigres et on les approuve sans savoir ce qui se serait passé si elles avaient été grosses. Compte tenu de la transmission héréditaire du manque de force, on ne devrait jamais approuver une vache qui est tombée durant la tienta. (p.126)
bravoure
Après la première pique, il est nécessaire de remettre le taureau en suerte puisque ce n'est qu'à partir de la seconde pique qu'on pourra commencer à le classer sur des bases sérieuses. Avec une seule pique on ne peut pas voir la bravoure d'un taureau : en revanche pour la seconde il sait qu'il va avoir affaire avec le picador.
Si malgré cela il y revient rapidement et en galopant, s'il pousse avec force, baisse la tête et s'il est difficile à séparer du cheval, il peut être considéré comme brave. S'il a le même comportement dans une troisième rencontre, c'est à dire en galopant avec envie d'attaquer et même, "se grandissant", alors on peut le considérer comme très brave. (p. 192)
Une caractéristique singulière et très intéressante d'un taureau authentiquement brave est que, bien qu'il se trouve dans une situation compromise (fatigué ou blessé ou les deux), son orgueil ne lui permet pas de montrer son véritable état à ses congénères dans le pâturage, au matador dans l'arène, donnant la sensation que rien ne lui arrive. Dans une telle circonstance, jusqu'à un stade bien avancé du travail de muleta, il se maintient dressé et la bouche fermée. (p.203)
Laissant de côté les conceptions anciennes ou modernes sur la bravoure, un taureau se définit comme brave quand il répond rapidement aux stimulations externes, mais pour cela il est nécessaire qu'il se trouve dans une situation appropriée pour attaquer, qui est généralement la séparation de ses congénères ou le manque de liberté. Bien que la charge puisse être d'abord la conséquence d'un instinct défensif ou de libération, elle devient rapidement une attaque décidée contre tout ce que le taureau considère comme une provocation. (p.117)
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