mardi 6 août 2013

Jack-Alain Léger

Auteur d'un disque culte au début des seventies, écrivain polyfacétique, amateur de corrida, pédé, maniaco-dépressif, Jack-Alain Léger, alias Melmoth, alias Dashiell Hedayat, alias Paul Smaïl, alias Daniel-Louis Théron s'est suicidé le 17 juillet dernier.


"La joie que je connais ce soir dans les arènes de la Maestranza, cette joie est nouvelle, soit, mais ne m'est pas inconnue. Elle est faite de tout ce que j'ai vu, entendu, retenu; de tout ce que j'ai vécu. Elle est aussi la manifestation heureuse d'un pessimisme fondamental, natif. Comme telle, elle est  a recibir. A provoquer et recevoir avec toute sa violence, toute sa charge d'affects. Elle est à accepter avec grâce car elle donne un nouveau coup de grâce au passé. Nouvelle victoire sur la bête! Elle est intelligence du présent, intelligence avec le présent. Accord avec ce qui est et ce qui advient. Temple."

Extrait de Maestranza publié en 2000 aux éditions L'Arpenteur, livre surprenant et recommandable, ni essai ni roman ce qu'on voudra.





















Obsolete de Dashiell Hedayat 1971

1 commentaire:

Frédéric a dit…

Très bonne idée de rendre hommage à cet artiste. Ce disque et ceux de ses amis de Gong ont bercés mes 20 ans dans les seventies. "On est tous défoncés", c'était vraiment le bon temps.