lundi 12 août 2013

Diversité

   Ce qui fait le charme des novilladas de PARENTIS c'est l'assurance de ne pas assister à un spectacle formaté. Ici il ne suffit pas de découper en suivant les pointillés ... rien ne s'ajuste parfaitement, il y a toujours du jeu, un grain de sable.
   Ainsi chaque novillo envoyé par le ganadero salmantin Paco MADRAZO (origine santa coloma) est différent du précédent aussi bien en trapío qu'en comportement.
Le 1 peu en chair, manso, vicieux.
Le 2 avacado, manso perdido (et peut-être en outre malvoyant).
Le 3 léger mais bien fait, avec de la fixité et de la noblesse.
Le 4 soso mais de peligro sordo.
Le 5 con trapío, puissant en 3 piques qui malmènent picador et cheval; mais de peu de fond, il se réfugie aux tablas à la première occasion.
Le 6 le meilleur de l'envoi, fixe et noble.
   Les trois novilleros actuèrent en novilleros c'est à dire pleins de bonne volonté et de courage.
Mario ALCALDE avec l'expérience que donne le temps.
Tomas ANGULO sans se démonter face à l'adversité.
César VALENCIA, le mieux servi, connectant facilement avec les tendidos, terminant ses séries par de magnifiques pechos, mais avec le défaut d'abuser des positions fuera de cacho.
Hélas, tous trois eurent un point commun, celui de faire un usage calamiteux des aciers tauricides.
   A noter et à saluer, l'initiative des organisateurs d' offrir un prix conséquent (1500 €) au meilleur picador de la feria. Du coup, tout le monde s'applique : novilleros et cuadrillas pour la mise en suerte, picadors pour essayer de bien piquer. Je dis bien essayer parce que les toros étant ce qu'ils sont et les hommes à l'avenant, les résultats pouvaient être difficilement meilleurs que ce qu'ils furent. Ainsi va le monde...

1 commentaire:

ElBisonFuté a dit…

et le monde va de travers!!!!