samedi 10 novembre 2012

Hommage à El Fundi

En guise d'hommage à la carrière du maestro de Fuenlabrada ces quelques extraits de réseñas parues dans la revue Toros ou le journal Sud Ouest, qui tentent de mettre en lumière, au gré de sa carrière, la somme des qualités de l'homme et du torero.


Mais El Fundi plonge une fulminante entière soulevant l'enthousiasme avec un cartilage, fleurs et désir de le revoir. (Georges Lestié, Vic, 1990, Cuadri)

Osons le dire, El Fundi mérite plus de considération et une meilleure position dans la hiérarchie taurine. Son courage, sa clairvoyance et son sens affirmé de la lidia ont encore fait la différence. (Joël  Bartolotti, Arles, 1993, Miura)

Il obtint l'oreille de son second toro devant lequel la plénitude de ses capacités de lidiador ne fut pas de trop. La faena concise - devant ces animaux il n'y a plus de pegapases - eut le mérite d'aller  a mas sur les deux cornes. (Jean-Marie Fontanille, Bilbao, 1995, Miura)

Vinrent ensuite des somptueuses séries de naturelles, parfaitement croisé, aguantant les retours de charges, templant muleta basse, courant la main autant qu'il est possible, et rematant loin derrière la hanche, et..."por debajo de la pala". (Frédéric Bruschet, Nîmes, 2004, Miura)

A bord du vaisseau amiral, le commandant José Pedro Prados alias "El Fundi", vétéran de la canonnière du Yang-Tsé-Kiang, lardé de cornadas et de médailles. (...) Trois séries au centre, plus naturelles que leur définition, des aidées par le bas, le manche tenu d'un doigt, un brelan d'afarolados précéderont une estocade à démâter la flottille ennemie. (Zocato, Vic, 2004, corrrida-concours)

S'imposer en douceur à un animal qu'il ne faut pas trop contraindre, à l'aide d'un toreo savant et à mi-hauteur avant de pouvoir baisser la main, implique une maîtrise consommée. (Joël Bartolotti, Arles, 2008, Miura)

Sa rigueur et sa probité lui ont valu, ce jour encore, un succés mérité et important en cette plaza de primerísima qu'est et demeure Séville, avec une vuelta au toro d'ouverture et une oreille au 4. (Joël Bartolotti, Séville, 2008)

L'incontournable El Fundi, sobrement parfait dans les deux premiers tiers, et supérieurement professionnel par la suite, est sorti une fois de plus en triomphe de son jardin gersois. (Bernard Feurer, Vic, 2008, Margé)
























Hommage  lors de sa despedida arlésienne



2 commentaires:

pedrito a dit…

Effectivement, carrière exemplaire, cet hommage est autrement plus méritoire que dont on encense souvent les usurpateurs du G10, et ceux qui voudraient en faire parti.
Merci Velonero

pedrito a dit…

Coquille:
.....méritoire que CEUX dont ....
Excuses pour le mot oublié sur le bord du chemin