Une fine silhouette, un visage souriant lors de sa vuelta oreille en main, du bon toreo... mes souvenirs sont forcément imprécis, après tant d'années. C'était il y a 35 ans, à Aire sur Adour...
Lorsque, en cette soirée hivernale bordelaise, j'évoque cette tarde avec Chinito, son visage s'illumine, il se souvient de tout : les novillos de Cortijoliva, les compagnons de cartel, et ce novillo imposant qu'il réussit à bien toréer. C'était il y a 35 ans à Aire sur Adour.
A l'invitation du club taurin Los de José y José, le voici maintenant face au micro. Il évoque les grands moments de sa carrière : le rude apprentissage, les succès madrilènes, l'alternative, les coups bas du mundillo, les désillusions, mais aussi la figure de Christian Montcouquiol, ami d'enfance et compañero d'aficion. Il parle avec sincérité, à l'image de ce qu'était son toreo. L'émotion affleure. Il se dit homme libre et, à le voir et l'entendre, on sait que c'est vrai.
Grâce à Daniel Saint-Lary, l'épopée de Chinito a pris la forme d'un très beau livre publié par les éditions Atelier BAIE. Textes magnifiques, iconographie très riche et adornos toreros sous forme de textes manuscrits de Lucien Orlewski "Chinito de Francia".
1 commentaire:
j'y étais à Aire sur Adour et mes souvenirs sont aussi imprécis...quant au bouquin tout à fait d'accord sur sa qualité
en d'autres temps plus actuels Chinito aurzait au plus de possibilités de percer, il a toréé à la mauvaise époque celle ou un torero français c'était encore exotique (bien que le chemin avait été défriché par les premiers pionniers)
il y avait la place pour un (nimeno 2) pas pour deux..pourtant Madrid a reconnu la qualité de Lucien Orlewski
titre de gloire bien inutile pour faire carrière, dommage pour lui et tant pis pour nous
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