lundi 17 novembre 2025

Bilan 2025

 
Ma corrida rêvée
 
 
                          6  toros de Dolores AGUIRRE  6 
        MORANTE de la PUEBLA - ROMAN - JUAN de CASTILLA 
 
 
   Morante est le seul à pouvoir donner vingt passes géniales et définitives à un Dolores encasté avant de le faire rouler au sol d'un estoconazo. Mais ce triomphe est destiné à rester dans nos rêves ! Et l'on a accueilli le 12 octobre l'annonce de son retrait  (provisoire ?) des ruedos avec un mélange de consternation et de soulagement. Consternation en raison du manque impossible à combler qu'il va laisser, soulagement car il n'était pas raisonnable de continuer à le voir se faire prendre par les toros comme ce fut le cas tout au long de cette temporada. Ce que l'on pourra regretter, c'est que la France, à l'aficion rigide et cartésienne, est totalement passée à côté de Morante ... et Morante à côté de la France.
   Les toros de Dolores Aguirre ont beaucoup progressé en bravoure. À Orthez, le grand combat de Yegüizo a ému les aficionados présents ce jour-là. La camada 2026 est attendue avec impatience. Il est heureux de se dire qu'outre les courses de Dolores, celles de Victorino Martin, Escolar Gil, La Quinta, Baltasar Iban donnent presque toujours satisfaction par l'émotion qu'elles suscitent. Et quand les affrontent des toreros de la trempe de Roman ou Juan de Castilla l'aficionado est comblé.
   De quoi alimenter nos rêves pour la temporada à venir. 
 
 
 
 
 

Ce que la corrida nous offre de meilleur : Yegüizo de Dolores Aguirre piqué par Gabin Rehabi à Orthez (photo Laurent Bernède), Morante de la Puebla à Madrid le 12 octobre dernier (photo Plaza 1).

 
 
    

mardi 4 novembre 2025

Rafael de Paula

 


 "En ces mois d'août et de septembre, où trop de vedettes de l'arène se convertissent en machine à faire passer les taureaux, voici pour le meilleur et pour le pire la négation de la mécanique taurine. (...)
   Alors, oui, l'inconnue toujours vive de l'inspiration gitane, en marge du fonctionnel et du programmé, reprend ses droits. C'est l'heure par trop laborieuse où l'on appelle de tous ses vœux l'entrée en scène des jeteurs de sorts, des diseurs de bonne aventure et des toreros gitans qui vont aux arènes dire leur mystère."
 
            Jean-Marie Magnan, Corrida-spectacle, corrida-passion, 1978