Le dimanche, les Juan Pedro Domecq ne sont que des novillos, ils font preuve toutefois d'une bravoure et d'une caste remarquables. Montero et Jumillano sont débordés et ce dernier crée un incident en faisant piquer le quatrième après la sonnerie (énorme bronca).
Les Salvador Guardiola du mardi sont de vrais toros. Ils feront preuve tout au long de la course d'une mansedumbre superlative qui crée l'animation dans le ruedo. Les trois figures s'accrochent (Antoñete, triomphateur la veille, remplace au pied levé Pedres, porté pâle), rendant l'après-midi intéressant.
Cette photo a été prise dans les arènes de Casablanca le 11 novembre 1953. On a du mal à l'imaginer aujourd'hui mais il y avait des corridas à Casablanca en 1953. L'indépendance du pays n'étant acquise qu'en 1956, le Maroc était alors un protectorat français.
Les arènes de Casablanca clôturent leur temporada le 11 novembre avec un cartel prestigieux. Domingo Ortega, Antonio Bienvenida et le jeune Damaso Gomez, qui vient de recevoir l'alternative, satisfont pleinement les quelques sept mille spectateurs présents.
Les arènes cesseront leur activité taurine en 1969 et seront démolies en 1971.
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