mardi 9 avril 2019
Saint-Martin-de-Crau
Dimanche 7 avril 2019 arènes Louis Thiers Saint-Martin-de-Crau
beau temps
deux tiers d'entrée
6 toros de Yonnet (17 piques 1chute, vuelta au 3 Mermoso) pour Javier Cortés (salut, salut), Thomas Dufau (vuelta, silence) et Gomez del Moral (vuelta, silence)
Prévue le samedi, la corrida a été reportée au dimanche matin en raison de fortes pluies.
Les six toros de Yonnet (1,2,3,5 du fer de Christophe, 4 et 6 d'Hubert) n'ont pas déçu les fidèles de la devise historique française. La présentation était magnifique avec en point d'orgue l'impressionnant sixième. Tous montrèrent de l'appétit pour les chevaux face auxquels ils poussèrent souvent avec bravoure en particulier le dernier, protagoniste d'un beau tercio : batacazo à la première rencontre où il releva le cheval qu'il venait de mettre à terre suivi de deux piques bien poussées. Au troisième tercio ils demandaient des toreros aguerris. Incertains et manquant de fixité les deux premiers, faible de patte (le seul dans ce cas) le quatrième, de charge rugueuse le cinquième, éteint le dernier. Mermoso, le troisième, fut le toro de la matinée : 4 piques prises de plus en plus loin, accourant avec alegria à l'appel du piquero (mais sans pousser à fond) puis d'une charge puissante et encastée qui nécessitait une muleta ferme et précise. Après une telle course et à l'heure où la plupart des ganaderos français se tournent vers le sang domecq, il peut et il doit y avoir un avenir pour les Yonnet dans le créneau des corridas toristes.
Javier Cortés eut une matinée discrète.
Face au second, distrait et difficile aux deux premiers tiers, Thomas Dufau utilisa les arguments de la douceur et du temple pour l'améliorer et construire une faena intelligente et dominatrice. Après une entière ladeada, une chaude vuelta (après pétition majoritaire) récompensa sa prestation. Il fut moins en vue face à l'imposant cinquième, de surcroît mal tué.
Gomez del Pilar reçut ses deux adversaires a puerta gayola. Il fut exemplaire dans la conduite du tercio de pique. Face à la caste de Mermoso il réussit quelques beaux enchaînements sur la corne droite mais il fut souvent débordé par la bravoure de l'animal qui demandait pour être vraiment dominé une muleta plus experte que celle du Madrilène.
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1 commentaire:
Je suis content Pierre que les Yonnet t'ai tapé dans l’œil!
chouette résumé avisé et bien écrit.
c'est après midi flagornerie ?? que nenni, juste un constat
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