samedi 8 décembre 2018

Les arènes de Floirac, 20 ans d'une tumultueuse histoire























     Le 24 septembre 2016, les arènes de Floirac donnaient leur dernière corrida. 12 ans déjà ! L'Union des Bibliophiles Taurins de France (UBTF) vient de publier un petit livre, précis dans son texte et richement illustré, qui récapitule l'histoire des arènes de la banlieue bordelaise. Dans une première partie, Alain Labouyrie décrit et analyse avec beaucoup de clarté toutes les vicissitudes juridiques et organisationnelles que les promoteurs municipaux de la corrida à Floirac ont rencontrées et dont ils ont, avec beaucoup de foi et d'enthousiasme, triomphé. Ce n'est pas le moindre de ses mérites d'avoir su replacer l'histoire des arènes de Floirac dans le cadre plus vaste de la riche histoire taurine de la métropole bordelaise et du département de la Gironde.
   Dans une deuxième partie, Serge Milhé passe en revue, sans complaisance de circonstance, les différents spectacles qui ont eu lieu durant les 19 années de fonctionnement de la plaza.

   Aujourd'hui, un ensemble de logement a été construit sur le site des arènes (voir ici). Une "arena" modulable de 10 000 places conçue par l'architecte Rudy Ricciotti, bien connu des aficionados, a vu le jour à quelques encablures de là. Elle a été inaugurée en début d'année 2018 et accueille dans de bonnes conditions de confort et d'acoustique des spectacles de musique commerciale et quelques évènements sportifs. Point de corrida à ce jour ...






 Ce sont les villes de La Brède (très proche de Bordeaux) et de Captieux qui maintiennent actuellement, avec modestie mais sérieux, le flambeau de l'aficion girondine.

















Le ruedo de La Brède en hiver (photo Velonero)

1 commentaire:

FREDERIC a dit…

Les arènes de Floirac avaient bien des défauts, mais avant tout, elles possédaient l'immense mérite d'exister dans une ville de tradition taurine. Bien sûr, comme souvent, il y eut quelques fois des "triomphes" faciles et des toros aux cornes, disons douteuses, mais les deux corridas annuelles étaient toujours un moment de convivialité et de fête et aussi l'occasion de réunir aficionados de tous bords et également offraient la possibilité de faire découvrir notre passion à un nouveau public urbain qui, par la suite, se déplacait au cours de la temporada sur d'autres arènes plus au sud. Il est fort regrettable que cette tradition taurine se soit interrompue et à notre plus grand regret ne semble pas prête de revenir un jour.