6 novillos de Vicente Ruiz pour Roman (oreille, silence), Posada de Maravillas (salut, silence), Clemente (oreille, deux oreilles)
Un cartel attrayant, le retour du soleil et une manifestation annoncée des anti-corridas avaient contribué à remplir les (modestes) arènes capsylvaines.
Disons-le tout net, pour ses débuts en novillada piquée, Clemente a fait une grosse impression. Il a montré des qualités inattendues à ce stade d'une carrière : placement sûr, capacité à templer et à enchaîner les passes. Le tout au service d'un toreo classique et pur, celui qui exerce son emprise sur l'animal avec un minimum d'effet. Si l'on rajoute des détails très toreros comme ce début de faena par aidées hautes en gagnant du terrain sur l'adversaire ou ce trincherazo à faire rugir Séville on se dit qu'il faut revoir au plus vite le jeune Bordelais... pour s'assurer que l'on n'a pas rêvé.
Roman se montra volontaire mais se fit souvent accrocher la muleta.
Posada de Maravillas n'eut rien ce jour de la merveille annoncée. Torero de postura sans le moindre mando, il gaspilla deux novillos qui offraient leurs oreilles.
La novillada de Vicente Ruiz : une mansada très mobile et très noble, idéale pour des novilleros débutants.
1 commentaire:
Tout à fait d'accord avec cette analyse. Clemente est resté marqué dans ma rétine? J'ai aussi adoré les doblones classissimes à son 2è novillo. Impressionnant le garçon : le planta, le temple, l'autorité et... beaucoup de douceur ! Olé !
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