L'environnement
19. Défendre la corrida c'est défendre une des dernières formes d'élevage extensif existant en Europe.
20. Les dehesas (lieux d'élevage du taureau de combat) sont des réserves écologiques incomparables pour la faune et la flore.
21. La suppression des corridas entraînerait l'extinction du bos taurus ibericus, le taureau de combat d'origine espagnole.
22. Le taureau de combat est élevé de la façon la plus naturelle possible conformément à sa nature d'animal agressif.
23. L'homme n'est pas un animal comme les autres, il a le devoir de traiter les autres animaux en fonction de leur nature : en ce qui concerne le taureau de combat en lui permettant de vivre de la manière la plus libre possible puis de mourir en combattant dans l'arène.
Le spectacle
24. La corrida n'est pas un spectacle barbare, elle est née au siècle des Lumières comme une illustration du pouvoir de l'homme et de la civilisation sur la nature brute.
25. Les aficionados ne sont ni pervers, ni sadiques; en témoignent Mérimée, Lorca, Bergamin, Picasso et bien d'autres artistes.
26. La plus grande émotion éprouvée dans une arène par les spectateurs est l'admiration : admiration pour la puissance et la bravoure du taureau, admiration pour le courage et le sang-froid de l'homme.
27. Contrairement à ce qui se passe dans les stades de football on n'a jamais vu des actes de violence commis par des spectateurs pendant ou après une corrida; car la corrida est une école de respect : pour le rituel, pour l'animalité et la manière dont elle s'exprime, pour l'humanité.
28. Assister à une corrida c'est pour un enfant l'occasion de dialoguer avec un adulte sur la vie et la mort, d'avoir des explications sur le comportement animal, sur l'art humain, sur les signes du rituel.
Histoire et culture
29. La corrida permet de maintenir le sens des rites, de la mort, de l'animalité dont notre époque s'est considérablement éloignée.
30. La corrida n'est pas liée au franquisme (elle existait bien avant et a continué à se développer après); comme toute grande création culturelle, elle est politiquement neutre.
31. Les populations qui, en Espagne et dans le Monde, ont adopté le rituel et les valeurs de la corrida les ont intégrés à leur culture et à leurs traditions particulières, parce qu'elles y ont reconnu une part de leur humanité.
32. La corrida est autorisée en France là où existe une tradition car cette tradition a forgé une sensibilité, une culture taurine.
33. La culture taurine, régionale et minoritaire, est un élément de résistance à la mondialisation de la culture, à l'uniformisation des mœurs portées par la toute-puissance d'une civilisation anglo-saxonne dominante et conquérante.
34. La corrida est elle-même diverse dans ses interprétations : selon les villes, les régions, elle se vit et se sent différemment.
35. Si tant de grands artistes sont été inspirés par la corrida c'est que, loin d'être une manifestation folklorique, elle porte en elle de profondes valeurs humanistes.
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