Il m'est venu à l'esprit à la fin de cette novillada que les toros des années 40 et 50 devaient ressembler au physique comme au moral à ce lot de VALDELLAN combattu dimanche à Parentis. Le scandale de ces années là étaient que des novillos étaient combattus à la place de toros par les plus grands maestros de l'époque (qui y rajoutaient de surcroît dès qu'ils le pouvaient un soupçon d'afeitado). Le scandale d'aujourd'hui c'est que plus personne ne veut les combattre et les organisateurs doivent se rabattre pour composer leurs cartels sur les novilleros les plus modestes qui soient.
Pas de graisse ou de muscle inutile qui étouffent, des armures sans exagérations. De la mobilité, du piquant, de la caste. Avec des scories : face au cheval, hésitations, contournements, poussées brèves; à la muleta des charges brusques et nerveuses. Mais aussi parfois une grande noblesse (le 4 et le 5 pour se régaler toreando) et surtout la volonté de ne jamais abdiquer, de toujours charger et recharger ce cheval (une vingtaine de piques) ou cet homme qui viennent faire intrusion sur leur territoire. Et quand l'heure de la mort a sonné ne pas s'effondrer, toujours faire face, tenir debout jusqu'au dernier souffle.
Deux novillos donc pour triompher, les autres pour montrer sa technique et (ou) son courage. En face trois modestes parmi les modestes. Modestes mais honorables : Daniel MARTIN, Juan Manuel JIMENEZ, Sergio BLANCO. Ce fut parfois pénible (les trois avis au premier novillo), souvent brouillon (les troisièmes tiers), parfois réussi (la cape et la brega). Avec mention au picador Roberto Barriga pour trois belles piques au quatrième, données avec la simplicité des choses évidentes.
2 commentaires:
Velonero,
J'aurais bien aimé mettre une image sur ton pseudo. Nous avons rencontré beaucoup d'aficionados amis, c'eût été un plaisir de plus!
Otra vez sera..../
Salut Pedrito,
youjours dans les bonnes maisons ou barras, toi!
abrazo
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