dimanche 24 janvier 2010

Catharsis

Certains jours on sort des arènes brisé, rompu d'émotion, mais heureux, plus fort et plus assuré que jamais de sa capacité à vivre. Il y a eu du toro, commentent les aficionados... et des hommes pour se mettre devant.
On a senti la mort qui guettait quelque part au dessus du sable, parfois on apercevait sa faux luire dans la corne du fauve. En face les hommes ont été hommes : ils ont lutté avec leur cœur, ils ont dominé leur peur et tué le toro sans jamais reculer.
Nous avons tous dans notre corps le souvenir de ces après-midi-là et l'espoir que la prochaine saura aussi transformer notre émotion en force de vie.

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