L'évènement de la journée aura été l'excellent toreo pratiqué par l'Arlésien à son second victorino. Un toreo pur et classique, très éloigné de la tauromachie à laquelle il nous avait habitué jusqu'alors. Les photos que Marc Delon a publiées sur son blog me paraissent, mieux que les mots, de parfaits témoignages de cette métamorphose. Pour Mehdi, désormais apodéré par Denis Loré, cette tarde constitue un renouveau qui peut lui permettre de relancer sa carrière.
Antonio Ferrera, quant à lui, a antonioferrerisé public et toros. Ce qui peut être très crispant même s'il y a derrière beaucoup d'expérience et de savoir-faire.
El Cid, ainsi que sa cuadrilla, n'étaient venus à Arles qu'avec leurs corps et leurs bagages. On le sait ça ne suffit pas pour toréer surtout lorsque l'on tombe sur le sorteo le moins favorable.
Tiens, je m'aperçois que je n'ai pas encore parlé des toros de Victorino Martin! Et pour cause, ils n'ont à aucun moment été protagonistes de quoi que ce soit. Insignifiants à la pique, sans étincelle particulière par la suite. Sauf le 2 et le 5, prêts à se laisser couper un monton d'oreilles pour peu qu'on sache s'y prendre avec eux. Une assez bonne corrida commerciale, une médiocre corrida de Victorino...
1 commentaire:
J'ai tout lu ,je ne retiens que la conclusion ,car j'ai vu des videos
quand à Medhi c'est comme pour les courses de chevaux on est bon jockey que si on a un bon "entraineur" et proprietaire !!!!!!!!!!
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