L'enthousiasme et le retentissement provoqués par la grande corrida du jeudi 25 août dernier à Bilbao permet de se poser des questions essentielles sur ce qu'est ou doit être la corrida de toros aujourd'hui.
Doit-elle être épique comme ce fut le cas ce jour ? Avec des toros forts et encastés, des toreros qui se jouent la vie, un public transporté d'émotion qui gardera de cet après-midi un souvenir ineffaçable.
Doit-elle être artistique ? Avec des toros adoucis qui se prêtent au jeu et des toreros dont l'art et la sincérité comblera de bonheur des publics raffinés, au risque de laisser affleurer la décadence qu'elle porte en elle.
Peut-elle être les deux à la fois ?
Beaucoup d'aficionados ont choisi un camp. D'autres sont capables d'apprécier les deux occurences. Mais, trop souvent, soit par déficience des hommes, soit par déficience des toros, il n'y a rien à apprécier sur le sable de nos plazas de toros : ni combat épique, ni art.
La corrida du 25 août restera dans les annales et dans les mémoires, elle est de nature à fomenter l'aficion et on ne peut que souhaiter qu'il y en ait beaucoup ainsi dans une temporada.
Roca Rey, héros du jour (photos BMF Toros)
3 commentaires:
Prenons trois grandes tardes vécues ces derniers jours et quelles tardes ! :
1-24 juillet 2022 Mont de Marsan Pedraza de Yeltes D.Lopes Chavez A.Lamelas T.Dufau
2-13 Aout 2022 Dax Quinta Daniel Luque
3-25 Aout 2022 Bilbao Victoriano del Rio Juli Manzanares Roca Rey
Demandons à Tous nos Elus à l'Assemblée Nationale de "prendre le temps de les visionner" avec ..le son à fond !! .
Les antis-antis resterons antis...tant pis !..et c'est leur droit .
Les indécis seront conquis !!
Les aficionados et les "pour le respect de nos traditions" , se régaleront et en parleront !
Et maintenant Votez !!
Quand à Nous , dénonçons les saboteurs et leurs complices de l'intérieur du monde taurin.
La mort , la Vie...l'Homme , la Fiera...l'Art Taurin.. Unique !!
p.athané
Personnellement, j’appartiens (mais ceci n’est pas un scoop) à la première catégorie. Entre l’extraordinaire moment de Bilbao ou un homme se joue la vie devant de véritables toros de combat et l’indulto d’une chèvre non piquée, réalisé par un « escroc » devant un public de plage dans une soi-disant plaza de première catégorie, mon choix est vite fait, n’en déplaise au grand homme, au savoir universel, qui officie sur France Bleu Gascogne, qui ne manquera pas de me traiter de pisse -vinaigre, pour reprendre son expression favorite, si jamais il lit ces quelques lignes.
Que d’émotions avec cette course de Bilbao du 25 août dernier, un moment hors norme qui ne se présente que très rarement dans une vie d’aficionado ! Avant tout (et c’est un « torista » qui vous le précise), il convient de féliciter le ganadero de Victoriano Del Rio. Nous pouvons juste regretter que, à la pique, ses bichos furent transparents. Car pour le reste, quelle caste ! Nous vîmes des toros exigeants pour l’homme, les obligeant à respecter les fondamentaux de la lidia. Un lot digne des meilleures courses torista qui, s’il avait été brillant sous le fer, aurait largement mérité un salut du mayoral et pourquoi pas une ou deux vueltas posthumes.
Il n’est pas certain qu’avec un autre chef de lidia que El Juli, cette course aurait eu le même retentissement et ait pris cette dimension. Sa démonstration de torero et sa lidia sur son deuxième toro (juste après celui de Roca Rey) fut tout simplement magistrale et nous fait sincèrement regretter son échec à l’épée. La même course avec, par exemple, un Antonio Ferrera en chef de lidia n’aurait certainement pas atteint ce sommet.
Enfin, il y a Roca Rey sur lequel tout a été dit et que personnellement je verrai dorénavant de manière différente, bien que n’étant pas un adepte de son torero. Ce gamin a rendu fou de bonheur et a fait pleurer toute une arène et des dizaines de personnes présentes derrière leur écran d’ordinateur. Je croyais avoir vu beaucoup de choses en matière taurine, mais les émotions transmises par ce torero jeudi dernier resteront un moment unique dans ma vie d’aficionado.
Je rejoins frederic sans hésiter!
A ce moment de son histoire le mundillo ne peut se permettre la demi mesure et l'alibi de la masturbation artistique!!!
Il faut des gars prêts à mettre leur peau sur la table pour sauver ce qui peut encore etre sauvé.
Des éleveurs qui ne cèdent plus au dictat de figuras qui ont oublié.
Je cites toujours josé escolar :" je recherche la véritè pas la beauté".
Le mundillo est moribond,mais les institutionnels s'accrochent à leurs fadaises et peut etre meme ne savent ils plus faire autrement.
Un peu (beaucoup) de subventions pour cacher la misère et vogue!!!
L'autre soir le jeune dieu péruvien nous a montré une autre voix et créant lui meme sa légende.
Merci pour toujours maestro
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