Comme beaucoup d'aficionados, je crois, l'annonce des difficultés de la revue Toros m'a surpris et m'a inquiété. Tout d'abord parce que le très ancien abonné que je suis attend toujours l'arrivée de la vieille dame avec délice et prend beaucoup de plaisir à passer un moment en sa compagnie. Ensuite parce que sa disparition constituerait un tragique échec pour l'aficion française. La doyenne des revues taurines, celle qui sous l'impulsion de Paquito, le fils de la fondatrice Miqueleta, puis sous la direction de Pierre Dupuy et de Joël Bartolotti a été l'exemple même de la probité et du respect de l'éthique de la corrida ne saurait disparaître sans que cela soit le signe d'un mal sournois qui rongerait l'aficion française....
Mais l'heure n'est pas aux états d'âme car un plan B porté par des revisteros de la revue semble très sérieusement envisageable.
Ce qui me paraît évident c'est qu'une revue comme Toros avec l'intégrité de ses collaborateurs et sa ligne clairement toriste doit continuer à jouer son rôle dans le panorama des médias taurins de notre pays. Personnellement, c'est le seul moyen d'information auquel je fais totalement confiance pour savoir ce qui s'est réellement passé dans une arène. Les grands sites espagnols que l'on trouve sur internet sont tout juste bons à comptabiliser le nombre d'oreilles coupées et de toros indultés. Quant aux blogs, partiels et partiaux (c'est leur intérêt et leur raison d'être), ils ne jouent pas dans la même cour.
Affaire à suivre, l'aficion française a besoin de Toros.
1 commentaire:
"Et de témoin de l’histoire, il en devient acteur à nos côtés" (viard faisant de la retape pour son magazine). je crois que je vais me réabonner à "Toros"...
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