dimanche 11 septembre 2011

Barney Kessel joue Carmen

...Puisqu'on parle musique, voici une découverte que je viens de faire et qui, en cette rentrée particulièrement sinistre, possède des vertus euphorisantes à ne pas négliger.


En 1958, le célèbre guitariste de jazz américain réorchestre à sa façon l'opéra de Bizet.
Cela donne une musique délicieuse dont la légèreté et la virtuosité ne vont pas sans une pointe d'ironie, en particulier dans les morceaux de bravoure.
On y retrouve toute la finesse de la guitare jazz dans des impros de dentellière et les orchestrations réussissent, plus d'une fois, à faire swinguer Bizet.
Dans l'art taurin on se situerait plutôt du côté de la grâce sévillane que de la profondeur rondeña ou de la rigueur castillane. Du côté de l'ange plutôt que du duende.

1 commentaire:

el Chulo a dit…

en effet dans ce cas, ce ne peut être la "muse" inspiratrice et créatrice, ni le "duende" imprévisible et un peu fou, mais "l'ange" et sa légéreté un peu naive. Merci pour cette évocation de notre Federico.