mardi 9 juin 2009

Découvertes capsylvaines


Un lot de FUENTE YMBRO, c'est l'assurance de voir du domecq sérieux. Pas très engagés sous une quinzaine de piques mais solides (sauf l'ultime) et offrant tous des possibilités au troisième tiers, les novillos ont permis le déroulement d'une novillada entretenida. La palme au troisième pour sa noblesse et au quatrième pour sa mort sublime, résistant, au centre de la piste, jusqu'à son dernier souffle.
Deux novilleros ont laissé entrevoir de réelles possibilités. Étant donné la discrétion de l'actuel escalafon novilleril, on devrait avoir l'occasion de les revoir dans la région.
Patrick OLIVER s'est beaucoup laissé tutoyer la muleta, mais son placement souvent sincère, son toreo classique, sans tape-à-l'œil, et sa volonté donnent envie de le revoir. (une oreille)


Le jeune Mexicain Angelino de ARRIAGA a constitué, lui aussi, une agréable découverte. Il combine l'alegria et la variété de répertoire propres à la tauromachie mexicaine avec des capacités artistiques qui donnent parfois à son toreo une allure morantiste. (trois oreilles)


Perdue au bout d'un chemin, à la lisière de la vaste forêt landaise, la placita de Captieux a son charme. On y surprend des propos étonnants. Au moment de la mise à mort, le novillero, dans la zone où sont tracées les raies des picadors, éprouve quelques difficultés à fixer son adversaire. Devant moi, la conversation s'engage :
Lui, dans un bel élan pédagogique, s'adresse à sa voisine qui ne lui demandait rien : "Pour tuer le toro, le matador doit le placer entre les deux raies.
Elle, dubitative : Et sinon ?
Lui : Sinon, je crois qu'on lui enlève des points."
photos velonero
paseo à Captieux
Patrick Oliver
banderilles d'Angelino de Arriaga




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