lundi 10 août 2015

Parentis































 


















Dimanche 9 août 2015   arènes Roland Portalier   Parentis
beau temps frais
lleno

4 novillos de Castillejo de Huebra, 2 de José Manuel Sanchez (2 et 4), mansos, pour Miguel Angel Leon (silence, salut), David de Miranda (silence, silence) et Alejandro Marcos (silence, silence).

Les murubes du Campo Charro ont tous fait preuve de mansedumbre. La plupart s'enfuyaient au contact du fer (un vingtaine de piques) et se réfugiaient aux tablas en cours de faena. La palme revint au dernier, manso perdido  qui plus est reparado de la vista, un novillo réellement illidiable. Comme points positifs on notera la finesse de type du premier, le tercio de pique bien mené au 2, qui vint de loin et avec force quatre fois ... mais sortit seul de suerte, la mobilité du lot avec une belle noblesse pour le 5.
Miguel Angel Leon, discret face au 1, réalisa une faena correcte au 4 (un colorado de type différent), bien estoqué. Public et présidence restèrent assez froid; faire jouer la musique aurait au moins permis de ne pas entendre le groupe d'imbéciles avinés et irrespectueux qui sévit au soleil.
David de Miranda, hormis la vaillance, semble avoir peu d'atouts dans son jeu  pour réussir dans la difficile profession de matador. Il aligna les passes destempladas face aux belles charges du 5.
Alejandro Marcos réalisa le plus torero de l'après-midi face au troisième qu'il toréa de manière très pure. Mais le novillo était faible et sans transmission ce qui limita la portée de son travail. Dans une ambiance électrique, il réussit à se débarrasser avec sang froid et en temps voulu du garbanzo negro de sixième.






3 commentaires:

Frédéric a dit…

Effectivement, cette course ne laissera pas un souvenir extraordinaire. Par contre, quelle matinée !

velonero a dit…

Cher Unknown, je n'ai hélas pas assisté à la course matinale. L'excellence de celle-ci explique peut-être la froideur du public l'après-midi.

Frédéric a dit…

Oui, c'est possible. Cette plazza nous a trop bien habitué. Un peu comme Ceret.