dimanche 13 juillet 2025

Céret 2025 : la novillada (Christian)

 

 

Céret débute ma saison des corridas en vivo et j'étais chaud hier surtout que Saltillo m'attendait.

On sait ce qu'il en fut, Gaïa nous rappela qu'elle était la patronne et qu'elle se souciait comme d'une guigne de la dixième année de mon aficion!

Circulez il n'y a que de l'eau à voir !

Il se disait ce matin que les saltillo rentraient au campo, que l'adac ne paierait que le transport et que le ganadero vendrait à qui le voudrait le lot épargné par la pluie.

Cas de force majeure. Le règlement le stipule, paraît-il.

Novillada de la ganaderia Quintas dont j'ai constaté que beaucoup la mélangeaient avec celle de  La Quinta.

À ne surtout pas confondre.

Ganaderia plutôt inconnue au bataillon (au moins de moi) que le président Garrigue tenait absolument à nous présenter tout en précisant bien qu'il marchait sur des œufs.

Météo en mode sol y sombra. Grosse proportion de quadras quinquas et plus si affinité. Trop peu de jeunes à mon goût.

Quasi lleno.

Qu'ai je vu?

Niveau présentation pour moi ce n'est pas pour Céret où l'on attend toujours des bichos ++.

Ils pouvaient être encastés, manquant tous de noblesse sauf un ...on y reviendra, parfois compliqués et manquant tous de transmission.

Les hommes ?

Jésus de la Calzada n'a pas su renouveler sa prestation de l'an passé malgré  cette personnalité toujours à part. D'autant qu'il a pris une volée à son deuxième qui l'a séché et lui a ôté tout moral.

Pepe Luis Cirugeda. Qui? D'autant que le malotru tenta à son premier une connexion   putassière au gradin. Ça ne marche pas à Céret ça jeune homme! À oublier bien vite.

La bonne surprise vient du local de l'étape Mario Vilau, de la fraîcheur, zéro complexe et un joli festival à son deuxième qui nous montre une charge et une noblesse dont il fut seul détenteur et que je ne lui aurais pas soupçonné.

On s'endormait gentiment mais ce sixième nous a remis dans le game.

Une oreille par toro pour le Catalan qui mériterait le feu d'un peu plus de projecteurs.

Vous noterez que le point important de Céret j'ai nommé le cheval n'est pas évoqué tellement c'était pitoyable.

Bel exercice de style de votre serviteur qui écrit cette chronique sans consulter ses notes. Notes pas écrites, mon stylo m'a lâché au paséo... quand ça veut pas.

 
Christian